24 janvier 2013

Pose de la première pierre du 25, rue Michel Le Comte : un des plus beaux projets de la mandature


Aux côtés de Pierre Aidenbaum, maire du 3e (à ma droite)
Nous avons aujourd’hui posé la première pierre du programme de logements sociaux et de locaux d’activités économique du 25, rue Michel Le Comte. C’est un geste rare que nous ne réservons que pour les plus belles opérations et celle-ci en fait partie.

J’en ai déjà parlé à de multiples reprises mais la préparation de ce dossier n’a pas été des plus aisés. Une fois avoir trouvé les solutions pour traiter la présence de locataires, il aura fallu trouver un accord avec l’Architecte des bâtiments de France (ABF) pour cet immeuble qui part du 17e et qui finit son état actuel au 19e, témoignant à sa manière du passé très artisanal et commerçant de notre arrondissement.

Il a été retenu les principes majeurs suivants :

La démolition sur la cour arrière au droit de l’ancienne parcelle de l’ancien Jeu de Paume de la Fontaine, du bâti daté 1830/1840 qui est dégradé et de mauvaise facture dû aux transformations, adjonctions ou surélévations successives qu’il a subi. La reconstruction en lieu et place d’un nouveau bâtiment de logements en étage qui seront desservis par les escaliers du 19e attenants. La démolition de la couverture étanchée qui abritait la boutique Le Nouveau Temps (maroquinier) pour restituer la cour du 17e siècle dans son état d’origine. La restitution de l’ancien passage  et du porche du 17e siècle pour réaliser une seconde issue vers la rue Michel Le Comte pour la sécurité incendie de l’ensemble immobilier.  La répartition des surfaces d’activités en rez-de-chaussée sur la totalité du bâti et en étage dans le bâti en « U » daté 1850/1860 et situé à l’arrière au droit d’un ancien terrain appartenant au 40, rue Beaubourg. La démolition des appentis et adjonctions diverses pour restituer les différentes cours et courettes dans leur état d’origine. Le devenir des différents éléments remarquables répertoriés dans le diagnostic historique devra être étudié en fonction des évolutions du projet. La restitution de la cour B dans sa globalité (suppression des différentes adjonctions) et sa couverture intégrale en verrière (extension de la verrière existante). La suppression de l’escalier C qui n’a plus d’utilité dans la nouvelle répartition des surfaces d’habitation. La récupération de la courette G du bâtiment arrière en espace bâti dans le gabarit des héberges mitoyennes qui ne possèdent aucune ouverture.
In fine, le projet comportera 29 logements dont 17 accessibles  aux personnes à mobilité réduite et quelques uns versés au Réseau Logement Seniors : 10 logements neuf et 19 réhabilités. L’ensemble des espaces du rez-de-chaussée, hors locaux communs, sont réservés aux activité et sont accessibles de plein pied. Les 2 étages du bâtiment arrière sont aussi réservés aux activités et accessibles depuis la cour arrière par 2 escaliers. Ils accueilleront des activités de l’économie culturelle, ce qui était le cas avant le début des travaux. 

Il aura fallu vider deux bennes par jour pendant deux mois et demi pour permettre le début du chantier!

Bien entendu, les bâtiments obtiendront les certifications « Habitat Patrimoine et Environnement » et « Habitat et Environnement » car ils respecteront les exigences du Plan Climat voté par la Ville de Paris.

Un espace vert constitué de pavés enherbés, planté d’un arbre, est prévu en lieu et place du jardin privé de l’ancienne maison religieuse de la cour arrière. Sans doute un endroit parfait pour y jouer quelques pièces de Corneille, puisque ce fut dans ce bâtiment que beaucoup d’entre elles furent jouées dès 1632…

Rendez-vous en juillet 2015 pour la livraison !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Parfait, d'ici 2015, on aura repris le pouvoir et ce projet aura le temps d'être abandonné pour être transformé en logements privés.