Aux côtés de Pierre Aidenbaum, maire du 3e (à ma droite) |
J’en
ai déjà parlé à de multiples reprises mais la préparation de ce dossier n’a pas
été des plus aisés. Une fois avoir trouvé les solutions pour traiter la
présence de locataires, il aura fallu trouver un accord avec l’Architecte des
bâtiments de France (ABF) pour cet immeuble qui part du 17e et qui
finit son état actuel au 19e, témoignant à sa manière du passé très
artisanal et commerçant de notre arrondissement.
Il a
été retenu les principes majeurs suivants :
La démolition
sur la cour arrière au droit de l’ancienne parcelle de l’ancien Jeu de Paume de
la Fontaine, du bâti daté 1830/1840 qui est dégradé et de mauvaise facture dû
aux transformations, adjonctions ou surélévations successives qu’il a subi. La
reconstruction en lieu et place d’un nouveau bâtiment de logements en étage qui
seront desservis par les escaliers du 19e attenants. La démolition
de la couverture étanchée qui abritait la boutique Le Nouveau Temps
(maroquinier) pour restituer la cour du 17e siècle dans son état d’origine.
La restitution de l’ancien passage et du
porche du 17e siècle pour réaliser une seconde issue vers la rue
Michel Le Comte pour la sécurité incendie de l’ensemble immobilier. La répartition des surfaces d’activités en
rez-de-chaussée sur la totalité du bâti et en étage dans le bâti en « U »
daté 1850/1860 et situé à l’arrière au droit d’un ancien terrain appartenant au
40, rue Beaubourg. La démolition des appentis et adjonctions diverses pour
restituer les différentes cours et courettes dans leur état d’origine. Le devenir
des différents éléments remarquables répertoriés dans le diagnostic historique
devra être étudié en fonction des évolutions du projet. La restitution de la
cour B dans sa globalité (suppression des différentes adjonctions) et sa
couverture intégrale en verrière (extension de la verrière existante). La suppression
de l’escalier C qui n’a plus d’utilité dans la nouvelle répartition des
surfaces d’habitation. La récupération de la courette G du bâtiment arrière en
espace bâti dans le gabarit des héberges mitoyennes qui ne possèdent aucune
ouverture.
In
fine, le projet comportera 29 logements dont 17 accessibles aux personnes à mobilité réduite et quelques
uns versés au Réseau Logement Seniors : 10 logements neuf et 19
réhabilités. L’ensemble des espaces du rez-de-chaussée, hors locaux communs,
sont réservés aux activité et sont accessibles de plein pied. Les 2 étages du
bâtiment arrière sont aussi réservés aux activités et accessibles depuis la
cour arrière par 2 escaliers. Ils accueilleront des activités de l’économie
culturelle, ce qui était le cas avant le début des travaux.
Il aura fallu vider deux bennes par jour pendant deux mois et demi pour permettre le début du chantier!
Il aura fallu vider deux bennes par jour pendant deux mois et demi pour permettre le début du chantier!
Bien entendu, les
bâtiments obtiendront les certifications « Habitat Patrimoine et
Environnement » et « Habitat et Environnement » car ils
respecteront les exigences du Plan Climat voté par la Ville de Paris.
Un
espace vert constitué de pavés enherbés, planté d’un arbre, est prévu en lieu
et place du jardin privé de l’ancienne maison religieuse de la cour arrière.
Sans doute un endroit parfait pour y jouer quelques pièces de Corneille,
puisque ce fut dans ce bâtiment que beaucoup d’entre elles furent jouées dès
1632…
Rendez-vous
en juillet 2015 pour la livraison !
1 commentaire:
Parfait, d'ici 2015, on aura repris le pouvoir et ce projet aura le temps d'être abandonné pour être transformé en logements privés.
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