30 novembre 2008

Oh la la, la vie en rose…


Fin d’un congrès pourri…

4 sentiments prédominent, je n’en dirai pas plus. Conscience du travail de fond et de forme à accomplir pour gagner de nouveau la confiance des Français-e-s. Tristesse car les partisans de Ségolène Royal, des socialistes, ont la mis la délégitimisation du PS, donc d’autres camarades, au cœur de leur stratégie. Satisfaction de voir que de nombreux camarades sont des militants de l’ère 20 euros et que leur comportement tranche nettement des pratiques anciennes, peu importe leur choix interne. Affligé devant la détestation de certains militants pour d’autres (quoique… je me mets dans le lot). Et donc en attente de voir la capacité de la nouvelle direction, que j’ai activement soutenue, à renouveler ses thèmes, ses propositions, ses équipes, ses relais et ses méthodes.

Rien de tel pour se remettre de cette séquence peu agréable qu’une action politique concrète donnant corps à notre engagement…

J’ai donc assisté au bal des amoureux au ban public, donné à la Mairie du 3ème, organisé par le collectif du même nom, sous l’impulsion de Patrick Badard, conseiller d’arrondissement en charge de la culture, de la mémoire et de l’animation locale.

En pleine brocante traditionnelle, quelques musiciens accompagnés de leur cuivre ont ouvert le bal dans la cour de la mairie, sous la pluie, avant de continuer ce moment festif et militant dans la salle Odette Pilpoul, rendant ce faisant grandement hommage à l’engagement de celle qui fut secrétaire générale adjointe de la mairie du 3ème arrondissement et qui fit beaucoup pour la communauté juive durant la seconde guerre mondiale.

Cet après-midi, le message est le même que certains à gauche portent depuis bien longtemps, avec la même vigueur et la même force de conviction : développer une vision positive et rationnelle de l’immigration et de la place des immigrés dans nos sociétés. Loin de surfer sur des préjugés, des suspicions, des idées fausses et des concepts flirtant avec du racisme institutionnalisé, le collectif des bans publics met en avant des situations ubuesques d’expulsions de personnes sans papier, pleinement intégrées dans notre société.

Au nom de la lutte contre les mariages blancs et du contrôle de l'immigration familiale, reléguée au rang peu enviable d'« immigration subie », le durcissement continu des lois et des pratiques administratives produit des situations inadmissibles : multiplication des procédures d'opposition à mariage, difficultés pour obtenir la transcription des unions célébrées à l'étranger, multiplication des refus de visa ou de titre de séjour, éloignement des conjoints de français en situation irrégulière, enquêtes de police sur la communauté de vie ne respectant pas les règles élémentaires de déontologie, d'objectivité et de respect des personnes auditionnées, non reconnaissance du droit au séjour des couples mixtes vivants hors mariage...

Face à la politique menée activement par notre gouvernement, c’est avec plaisir et avec militantisme que nous les avons accueillis dans la mairie du 3ème arrondissement, ayant pris pleinement pour l’occasion son sens de « maison commune ».

http://amoureuxauban.net/

25 novembre 2008

Pas grand chose à dire en ce moment...

Juste beaucoup de rage envers ces quelques responsables socialistes qui préfèrent trainer leur parti dans la boue plutôt que de l'armer au mieux pour combattre la droite.

S'il y a des doutes, qu'on les fatigue. Mais à l'intérieur des instances du Parti car c'est le lieu de la confiance des hommes et des femmes qui ont décidé de s'unir pour le progrès social, contre le conservatisme du gouvernement.

Je suis très attristé de voir

Flash Info Compte-Rendu de Mandat - Conseil de Paris - Solidarité Internationale VIH


A quelques jours de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, le dernier Conseil de Paris des 24 et 25 novembre 2008 a été l'occasion de voter plusieurs subventions à des associations oeuvrant contre l'épidémie du VIH. L'occasion de mettre en avant lors de mon intervention le volet international de la politique de solidarité voulue par la Mairie de Paris dans ce domaine.

"Mes chers collègues, ce Conseil de Paris peut s’enorgueillir de faire passer un certain nombre de délibérations concernant des subventions accordées à des associations travaillant dans le domaine de la lutte contre le Sida.

Parmi toutes ces délibérations, j’aimerais souligner particulièrement l’importance qui est donnée à la solidarité internationale. Comme on le sait, l’épidémie de sida a ceci de cruel que, si les moyens médicaux existent pour lutter contre, les moyens financiers débloqués par les pays les plus riches tardent à venir. Telle était la raison de la création, en 2002, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à savoir, organiser la récolte auprès des pays riches, de 1 500 milliards de dollars, afin de limiter au maximum les contaminations pour éviter que la pandémie ne devienne incontrôlable.

Cependant, force est de constater que l’argent n’arrive pas, que les pays riches, dont le nôtre, ne tiennent pas leurs promesses et que le comportement monopolistique, donc irresponsable, d’entreprises pharmaceutiques comme les laboratoires Roche, n’arrange en rien la donne épidémiologique. C’est donc dans cette situation que la Ville de Paris s’investit dans la solidarité internationale et, j’ai envie de dire que la Ville de Paris s’investit à sa place et à sa manière dans la solidarité internationale. A sa place, c’est-à-dire celle d’une capitale consciente du rôle des acteurs locaux dans la lutte contre le sida, du rôle des acteurs locaux ouverts sur le monde.

C’est ainsi que le budget de la solidarité internationale de la Ville de Paris est passé de 15 000 euros en 2001 à plus de 1 700 000 euros aujourd’hui. La Ville s’investit, à sa manière, en soutenant une démarche équilibrée et innovante, fondée sur quatre piliers. Sur le renforcement des dispositifs existants, citons par exemple les actions menées au Bénin par l’association Uraca qui finance une radio locale axée sur la santé avec l’aide de la Ville de Paris, l’accès effectif aux soins, l’action du G.I.P.ESTHER au Burkina-Fasso n’est plus à montrer. La prise en charge psychosociale de la maladie avec les projets menés par Médecins du Monde dans le cadre du soutien extra-hospitalier au Bénin et, enfin, la prévention dans ces multiples aspects, que ce soit la prévention de proximité ou la prévention dans la relation mère et enfant.

Pas question de passer, Madame la Maire, en revue les six délibérations concernant le soutien international de la lutte contre le sida. Je voudrais juste souligner que toutes ces reconductions et ces hausses de subventions sont justifiées par le fait que les projets prévus ont été bien évidemment réalisés mais que, surtout, derrière cela, c’est le nombre de malades pris en charge effectivement qui a pu augmenter.

Il me semble important, en effet, de ne pas banaliser ce genre de subventions car les actions concrètes donnent derrière légitimité et prouvent l’efficacité de l’action de la Ville de Paris dans la lutte internationale contre le sida.

Je crois que nous allons avoir besoin de cette légitimité et de cette efficacité au moment où le sida, aujourd’hui, tétanise de plus en plus un nouveau continent, à savoir, l’Asie."

19 novembre 2008

5 raisons de voter Martine Aubry ce soir (et demain)



Les dernières parties des congrès ne sont jamais des choses aisées car après avoir fait vivre des différences entre nos motions (et je persiste, il y en avait), il nous est demandé de faire un choix parmi, en l’occurrence, trois personnes. Même si je suis d’accord avec Laurent Fabius (pas d’ironie pour le strauss-kahnien que je suis) qui disait que « nous n’avons jamais vu une idée traversée toute seule une salle », je rappelle à quel point l’exercice est complexe, non pas dans la finalité, mais dans l’argumentation.

Non pas dans la finalité, car avant même le vote, j’aimerai savoir le nombre exact de militants indécis. Mais dans l’argumentation, car la campagne pour le Premier Secrétaire National laisse fleurir des raccourcis idéologiques assez incroyables sous couvert d’argumentation. X, c’est la vraie gauche, Y a toujours pensé que, Z est la garantie de cela. Je crois que comme niveau de logique dans l’argumentaire, même le baron d’Holbach aurait des leçons à donner.

Mais bon, militant et responsable au sein de mon parti, je vais essayer de donner mes 4 raisons qui me font voter Martine Aubry, en essayant de ne pas tomber dans le travers que je viens d’annoncer.

1/ Je vote Martine Aubry car je ne suis pas d’accord avec Ségolène Royal sur la stratégie des alliances. Ce congrès a au moins permis à certains camarades de clarifier leur position sur le Modem. Selon eux, il faut rassembler au premier tour et s’associer aux centristes au deuxième tour car sinon nous ne gagnerons pas les élections. Je ne partage pas cette vision. Je crois que dans un premier temps, la gauche doit se réformer afin de reconquérir les voix qui par le passé lui ont échappé à force de ne plus traiter la question de la modernité économique, sociale et démocratique ainsi que l’ambition européenne. Si nous pouvons faire ce travail sur nous même, cette « réformation » comme on dirait dans certains milieux, je crois que nous pourrions reconquérir tout un peuple qui peine aujourd’hui à se dire de gauche.

2/ Je vote Martine Aubry car, à Reims, je ne l’ai pas sifflé mais j’ai été choqué. Choqué d’une part par une approche peu laïque de la politique, mais surtout choqué car selon elle, aujourd’hui, avec les précaires, les exclu-e-s, les isolé-e-s, il faut avoir une attitude « maternelle ». Spontanément, avec les gens qui viennent me voir en permanence pour évoquer leur problème d’emploi, de logement, de santé,… j’ai plutôt envie de parler d’orientation sociale, de dignité et avec mes camarades, j’ai plutôt une appétence à parler des combats à mener pour obtenir plus de moyens et des réformes intelligentes du système pour garantir à tous et toutes un Etat social efficace qui puisse être un vrai appui dans l’émancipation. Le fait d’évoquer ce « sentiment maternel » est pour moi l’injure la plus parfaite que l’on peut faire à tout le milieu du travail social et à l’éthique même du socialisme.

3/ Je vote Martine Aubry car Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d’Avenir, m’a donné une vraie leçon de gauche lors de l’Assemblée Générale des Socialistes Parisiens. Il a avancé que l’essence même, le rôle le plus absolu, l’ambition première du socialisme était de tisser des liens entre notre parti et la société civile. Certes. Ne faisons pas cependant comme si cela n’existait pas. Que la société civile s’analyse aussi, ce serait déjà pas mal. Mais ce discours de Mignard a donné corps à l’expression souvent utilisée dans ce congrès : ancrer le parti sur les questions sociales. Nous répétons nous quand nous disons que ce qu’attendent de nous aujourd’hui les Français-e-s, les Européen-ne-s et tous les autres, c’est que l’on débatte sur les réponses à apporter aux injustices sociales plus que sur les moyens de prendre nos décisions ?

4/ Je vote Martine Aubry car je crois que Benoît Hamon fait une erreur stratégique et qu’il pêche par orgueil. Il est jeune, finalement il est le seul à incarner véritablement le renouvellement si on considère que le fait de l’âge suffit à cela. Il a fait un très bon score dans ce congrès. Quel besoin d’aller au vote sur son nom alors qu’il avait l’occasion historique de faire partie des constructeurs d’une nouvelle majorité qui demain lui aurait permis de faire vivre ses idées dans le cadre des Conventions que tout le monde a promis ? Pourquoi risque-t-il de se corneriser dans l’élection du Premier Secrétaire National où la guerre du vote utile fait rage ? Dommage pour lui mais dommage aussi pour nous car cette candidature n’est à mon avis pas responsable devant les enjeux énormes pour la survie de notre parti.

5/ En une phrase seulement : je ne voterai pas Ségolène Royal car je ne veux pas que Georges Frêche réintègre notre parti.

Clair ?

12 novembre 2008

Baisse du prix des logements anciens...


Vu sur Libération

Après des années de hausse ininterrompue, les prix des logements anciens ont baissé sur un an, en octobre, pour la première fois depuis 1996, confirmant la crise du marché de l'immobilier en France. Les prix des logements anciens se sont effrités de 0,7 % en variation annuelle, selon l'étude mensuelle publiée mercredi 12 novembre par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Le retournement du marché est net après les fortes progressions des dernières années : 14 % en 2003, 15,5 % (un record) en 2004, 10,9 % en 2005, 7,2 % en 2006 et 3,6 % en 2007. "La chute va s'accentuer. L'année 2008 va se terminer avec une baisse des prix comprise entre 5 % et 8 % par rapport à 2007", pronostique Henry Buzy-Cazeaux, délégué général de la Fnaim. Ces baisses de prix s'accompagnent d'un effondrement des transactions dans l'ancien, dont le nombre devrait être en 2008 inférieur de 30 % à celui de 2007, selon la Fnaim.

Plus que les inquiétudes sur le pouvoir d'achat, c'est l'attitude des banques qui est la principale raison de ce coup de frein, selon la Fnaim. "Les banques en France n'ont pas répercuté sur les crédits immobiliers la récente baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE)", déplore M. Buzy-Cazaux. La ministre de l'économie, Christine Lagarde, a reconnu, lors d'une réunion vendredi avec les professionnels du secteur, que les banques n'avaient pas l'obligation de répercuter cette baisse.

Petite lueur d'espoir pour le secteur dans les mois à venir : les agents immobiliers commencent à voir revenir vers eux des particuliers qui ont perdu confiance dans la Bourse ou qui ont "cassé" leur assurance-vie et veulent investir à nouveau dans la pierre, indique le délégué général de la Fnaim.

Sur le site de Libération

05 novembre 2008

A quelques heures du vote (pour la motion D)


Cher-e-s Ami-e-s, cher-e-s Camarades,

A quelques heures du vote, le brouhaha des médias qui s'intéresse à notre Congrès fait plus la place aux petites phrases qu'aux idées qu'ont pu véhiculer nos débats. Pour ma part, je reste convaincu que la motion D avance des réponses modernes et efficaces aux problèmes qui se posent aujourd'hui à notre pays et à l'international et qui devront à mon sens être portées par notre futur(e) Premier(e) Secrétaire National(e), quelqu'il (ou elle) soit.

Parce que sur l'Europe, j'ai pu lire dans la motion D beaucoup de propositions portées aujourd'hui par les mouvements citoyens de construction européenne que je n'ai pas lues ailleurs et qui sont plutôt audacieuses (fixation par le Parlement du taux d'inflation acceptable) et d'une actualité brûlante à la veille des élections européennes (investiture du candidat du PSE pour la présidence de la Commission Européenne). C'est sans doute pourquoi Jacques Delors soutient cette motion.

Parce que la motion D me semble écrite au moment de la crise avec des mesures circonstanciées sans tomber dans le « credo » habituel et intemporel du PS. Avancée par celle qui a incarné l'Etat social avec les 35H, mais aussi la CMU et les emplois jeunes, ce texte n'a pas été écrit de longue date mais bien aujourd'hui avec des mesures pour demain, pour répondre au plus vite aux enjeux et aux résultats de la crise.

Enfin, parce que sur deux points essentiels de la lutte contre les inégalités à la racine, le logement et l'école, je retrouve dans la motion D les paroles des sociologues et des mouvements sociétaux, eux qui ont tant de fois reprocher au PS sa déconnection des milieux de réflexion de la société civile. Je citerai le logement au sujet duquel seule la motion D reprend l'idée développée par le dernier Congrès de l'Union Sociale pour l'Habitat (mouvement HLM) de permettre au Préfet de se substituer aux communes qui refusent de construire en délivrant eux-mêmes les permis de construire.

Aucun vote ne sera une panacée dans ce congrès car, vue la place qu'occupent les quatre grandes motions sur l'échiquier politique du PS, aucune n'aura la majorité à elle toute seule et synthèse il devra y avoir pour former une « coalition ». C'est alors que nous saurons qui sera candidat au poste de Premier Secrétaire National. Donc autant ne pas brocarder mais plutôt faire l'effort de lire les textes, s'intéresser aux positions politiques des uns des autres, sans succomber à ce que l'on croit savoir, voir ou entendre au sujet des mêmes uns et des mêmes autres.

Et surtout voter. Voter pour les idées qui nous paraissent les meilleurs. Voter nombreux pour donner encore plus de vigueur au PS comme il sait en avoir quand il rassemble la Gauche et tous ses adhérents.

Amitiés,

Gauthier Caron-Thibault
Conseiller de Paris
Adjoint au Maire du 3eme Ardt
Signataire de la Motion D

www.changeragauche.net

04 novembre 2008

Yes, they did it


Video du discours de Barack Obama: cliquez ici

"If there is anyone out there who still doubts that America is a place where all things are possible; who still wonders if the dream of our founders is alive in our time; who still questions the power of our democracy, tonight is your answer.

It's the answer told by lines that stretched around schools and churches in numbers this nation has never seen; by people who waited three hours and four hours, many for the very first time in their lives, because they believed that this time must be different; that their voice could be that difference.

It's the answer spoken by young and old, rich and poor, Democrat and Republican, black, white, Latino, Asian, Native American, gay, straight, disabled and not disabled – Americans who sent a message to the world that we have never been a collection of Red States and Blue States: we are, and always will be, the United States of America.

It's the answer that led those who have been told for so long by so many to be cynical, and fearful, and doubtful of what we can achieve to put their hands on the arc of history and bend it once more toward the hope of a better day.

It's been a long time coming, but tonight, because of what we did on this day, in this election, at this defining moment, change has come to America.

I just received a very gracious call from Senator McCain. He fought long and hard in this campaign, and he's fought even longer and harder for the country he loves. He has endured sacrifices for America that most of us cannot begin to imagine, and we are better off for the service rendered by this brave and selfless leader. I congratulate him and Governor Palin for all they have achieved, and I look forward to working with them to renew this nation's promise in the months ahead.

I want to thank my partner in this journey, a man who campaigned from his heart and spoke for the men and women he grew up with on the streets of Scranton and rode with on that train home to Delaware, the Vice President-elect of the United States, Joe Biden.

I would not be standing here tonight without the unyielding support of my best friend for the last sixteen years, the rock of our family and the love of my life, our nation's next First Lady, Michelle Obama. Sasha and Malia, I love you both so much, and you have earned the new puppy that's coming with us to the White House. And while she's no longer with us, I know my grandmother is watching, along with the family that made me who I am. I miss them tonight, and know that my debt to them is beyond measure.

To my campaign manager David Plouffe, my chief strategist David Axelrod, and the best campaign team ever assembled in the history of politics – you made this happen, and I am forever grateful for what you've sacrificed to get it done.

But above all, I will never forget who this victory truly belongs to – it belongs to you.

I was never the likeliest candidate for this office. We didn't start with much money or many endorsements. Our campaign was not hatched in the halls of Washington – it began in the backyards of Des Moines and the living rooms of Concord and the front porches of Charleston.

It was built by working men and women who dug into what little savings they had to give five dollars and ten dollars and twenty dollars to this cause. It grew strength from the young people who rejected the myth of their generation's apathy; who left their homes and their families for jobs that offered little pay and less sleep; from the not-so-young people who braved the bitter cold and scorching heat to knock on the doors of perfect strangers; from the millions of Americans who volunteered, and organized, and proved that more than two centuries later, a government of the people, by the people and for the people has not perished from this Earth. This is your victory.

I know you didn't do this just to win an election and I know you didn't do it for me. You did it because you understand the enormity of the task that lies ahead. For even as we celebrate tonight, we know the challenges that tomorrow will bring are the greatest of our lifetime – two wars, a planet in peril, the worst financial crisis in a century. Even as we stand here tonight, we know there are brave Americans waking up in the deserts of Iraq and the mountains of Afghanistan to risk their lives for us. There are mothers and fathers who will lie awake after their children fall asleep and wonder how they'll make the mortgage, or pay their doctor's bills, or save enough for college. There is new energy to harness and new jobs to be created; new schools to build and threats to meet and alliances to repair.

The road ahead will be long. Our climb will be steep. We may not get there in one year or even one term, but America – I have never been more hopeful than I am tonight that we will get there. I promise you – we as a people will get there.

There will be setbacks and false starts. There are many who won't agree with every decision or policy I make as President, and we know that government can't solve every problem. But I will always be honest with you about the challenges we face. I will listen to you, especially when we disagree. And above all, I will ask you join in the work of remaking this nation the only way it's been done in America for two-hundred and twenty-one years – block by block, brick by brick, calloused hand by calloused hand.

What began twenty-one months ago in the depths of winter must not end on this autumn night. This victory alone is not the change we seek – it is only the chance for us to make that change. And that cannot happen if we go back to the way things were. It cannot happen without you.

So let us summon a new spirit of patriotism; of service and responsibility where each of us resolves to pitch in and work harder and look after not only ourselves, but each other. Let us remember that if this financial crisis taught us anything, it's that we cannot have a thriving Wall Street while Main Street suffers – in this country, we rise or fall as one nation; as one people.

Let us resist the temptation to fall back on the same partisanship and pettiness and immaturity that has poisoned our politics for so long. Let us remember that it was a man from this state who first carried the banner of the Republican Party to the White House – a party founded on the values of self-reliance, individual liberty, and national unity. Those are values we all share, and while the Democratic Party has won a great victory tonight, we do so with a measure of humility and determination to heal the divides that have held back our progress. As Lincoln said to a nation far more divided than ours, "We are not enemies, but friends…though passion may have strained it must not break our bonds of affection." And to those Americans whose support I have yet to earn – I may not have won your vote, but I hear your voices, I need your help, and I will be your President too.

And to all those watching tonight from beyond our shores, from parliaments and palaces to those who are huddled around radios in the forgotten corners of our world – our stories are singular, but our destiny is shared, and a new dawn of American leadership is at hand. To those who would tear this world down – we will defeat you. To those who seek peace and security – we support you. And to all those who have wondered if America's beacon still burns as bright – tonight we proved once more that the true strength of our nation comes not from our the might of our arms or the scale of our wealth, but from the enduring power of our ideals: democracy, liberty, opportunity, and unyielding hope.

For that is the true genius of America – that America can change. Our union can be perfected. And what we have already achieved gives us hope for what we can and must achieve tomorrow.

This election had many firsts and many stories that will be told for generations. But one that's on my mind tonight is about a woman who cast her ballot in Atlanta. She's a lot like the millions of others who stood in line to make their voice heard in this election except for one thing – Ann Nixon Cooper is 106 years old.

She was born just a generation past slavery; a time when there were no cars on the road or planes in the sky; when someone like her couldn't vote for two reasons – because she was a woman and because of the color of her skin.

And tonight, I think about all that she's seen throughout her century in America – the heartache and the hope; the struggle and the progress; the times we were told that we can't, and the people who pressed on with that American creed: Yes we can.

At a time when women's voices were silenced and their hopes dismissed, she lived to see them stand up and speak out and reach for the ballot. Yes we can.

When there was despair in the dust bowl and depression across the land, she saw a nation conquer fear itself with a New Deal, new jobs and a new sense of common purpose. Yes we can.

When the bombs fell on our harbor and tyranny threatened the world, she was there to witness a generation rise to greatness and a democracy was saved. Yes we can.

She was there for the buses in Montgomery, the hoses in Birmingham, a bridge in Selma, and a preacher from Atlanta who told a people that "We Shall Overcome." Yes we can.

A man touched down on the moon, a wall came down in Berlin, a world was connected by our own science and imagination. And this year, in this election, she touched her finger to a screen, and cast her vote, because after 106 years in America, through the best of times and the darkest of hours, she knows how America can change. Yes we can.

America, we have come so far. We have seen so much. But there is so much more to do. So tonight, let us ask ourselves – if our children should live to see the next century; if my daughters should be so lucky to live as long as Ann Nixon Cooper, what change will they see? What progress will we have made?

This is our chance to answer that call. This is our moment. This is our time – to put our people back to work and open doors of opportunity for our kids; to restore prosperity and promote the cause of peace; to reclaim the American Dream and reaffirm that fundamental truth – that out of many, we are one; that while we breathe, we hope, and where we are met with cynicism, and doubt, and those who tell us that we can't, we will respond with that timeless creed that sums up the spirit of a people:

Yes We Can. Thank you, God bless you, and may God Bless the United States of America."

01 novembre 2008

Logement: Opération à Paris dans le 16ème arrondissement



Vu sur la toile:

"Le collectif Jeudi Noir a choisi le premier jour de la trêve hivernale pour mené une opération à Paris. Plus de 250 manifestants ont ainsi occupé un immeuble vide situé dans le 16ème arrondissement de la capitale. Leur message : dénoncer la crise du logement. Les associations ont rappelé que Christine Boutin s'était engagée, il y a un an, à réquisitionner des immeubles inoccupés en cas de nécessité. Pour les manifestants mobilisés samedi, la ministre du Logement n'a pas tenu ses engagements. "Il y a encore des immeubles, de cinq à six étages avec des logements familiaux totalement vides dans Paris, alors que ces immeubles pourraient servir à faire du logement social", déclare Gauthier Caron-Thibault, conseiller de Paris et adjoint au maire du 3ème arrondissement.
Les protestataires ne sont restés que l'espace de deux heures dans l'immeuble de l'avenue Kléber avant d'être délogés de force par la police.
La mobilisation avait commencé plus tôt devant la Bourse. Devant le Palais Brongniart, plusieurs associations avaient déployé une banderole sur laquelle était inscrit : "Là, vous avez merdé, les mecs". Ils se sont ensuite livrés à une bataille de pavés en mousse. En guise d'insultes, les manifestants proféraient des noms de patrons de grandes entreprises."

Source: m6.fr

Début de la trêve hivernale


Aujourd’hui, commence la trêve hivernale jusqu’au 16 mars.

Les propriétaires ne pourront pas obtenir le concours de la force publique pour expulser les locataires en difficulté ne pouvant plus s’acquitter de leur loyer.

C’est aussi la période où dans les polémiques vont s’opposer à cela ceux qui disent la main sur le cœur penser aux petits propriétaires qui vont vivre les pires problèmes si certains loyers ne sont pas encaissés à temps.

Certes, il faut les comprendre. Mais il faut aussi se rappeler qu’entre un foyer à la rue ou une traite non payée, il y a une analyse à mener qui relève de l’intérêt général. En effet, s’il y a un coût économique pour le propriétaire à ne pas obtenir une expulsion (coût à modérer par le fait que la Préfecture verse une indemnité aux propriétaires « lésés »), il y a un coût social à mettre en œuvre une expulsion qui se compose de deux impacts : financier d’une part (fonctionnement du 115, du Samu Social, des Centres d’Hébergement d’Urgence, des nuitées en hôtels meublés,…), humain d’autre part (les impayés touchent des publics fragiles et l’expulsion finit de les exclure).

C’est donc sans aucun scrupule que je me réjouis du début de cette période qui permettra de souffler à plusieurs familles, dont certaines du 3ème ardt, et aux travailleurs sociaux de pouvoir affiner leur accompagnement en espérant que des solutions pourront être trouvées, ce sur quoi nous nous investissons tous les jours.

C’est aussi sans scrupule que cet après midi à 14H, je serai présent aux côtés de Jeudi Noir, place de la Bourse pour procéder à une nouvelle réquisition militante (lieu tenu secret!!).

Rapport de Jean-Pierre Grunspan sur une définition d'un système d'observation des expulsions locatives, de leur mécanisme et de leur prévention

www.jeudi-noir.org