Depuis quelques temps, deux familles avec enfants en bas âge
sont arrivées dans le 3e et vivent et dorment à la rue.
Depuis quelques temps, certaines personnes ont fait courir
le bruit que la Mairie du 3e ne faisait rien pour leur venir en aide…
Il est temps de mettre les choses au clair car il est souvent plus facile de
dire qu’il faut aider que de faire accepter cette aide.
Dès que j’ai eu connaissance de ces situations, c.à.d assez vite puisque je passe devant eux tous les
jours, des signalements aux diverses maraudes ont été fait et s’en sont suivis
plusieurs prises de contact qui nous ont permis de connaître noms, situation
familiale, sanitaire et administrative. Ainsi que leurs demandes légitimes :
un logement et des soins.
Il s’avère que ces personnes ne sont pas dans une situation
administrative qui leur permet de déposer une demande de logement social.
Dois-je en dire plus ? Seul l’hébergement leur est aujourd’hui ouvert et
possible. Or, dès fois, malgré nos propositions concrètes, ces familles
acceptent, d’autres fois, elles refusent. Alors que ces centres leur
permettraient d’avoir déjà un toit, accès aux soins et de faire un point et de
trouver des solutions à leurs situations administratives.
Encore faut-il qu’il y ait des places. Je mets beaucoup d’espoir
dans le nouveau gouvernement pour que la politique de l’hébergement change et
qu’un vrai plan à l’échelle de la métropole soit mis en place pour inverser le
fait que Paris seul accueille 60% des places franciliennes. Les premiers gestes semblent être positifs…
Le plus dur dans ce dossier, et ce qui remue beaucoup les riverains qui m’en parlent, ce sont les enfants qui dorment à la rue. Il faut savoir que tant que les conditions climatiques sont acceptables, la justice ne demandera pas le placement des enfants, les contraignant à vivre et dormir à la rue avec leurs parents.
Le plus dur dans ce dossier, et ce qui remue beaucoup les riverains qui m’en parlent, ce sont les enfants qui dorment à la rue. Il faut savoir que tant que les conditions climatiques sont acceptables, la justice ne demandera pas le placement des enfants, les contraignant à vivre et dormir à la rue avec leurs parents.
D’ici à ce qu’on puisse trouver une solution pour ces deux
familles, nous restons mobilisés avec les maraudes pour leur venir en aide et
pour les convaincre, pour leurs enfants, d’accepter les hébergements que nous
leur proposons.
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