J’avais présenté le projet que nous avions avec l’association « FIT, une Femme, un Toit » pour l’immeuble du 16, ruede Beauce, en réhabilitation. Mais si nous avons dû faire évoluer le projet
initial, le public reste le même : des jeunes femmes en (ré)insertion
sociale.
Nous avions l’attention d’y faire une extension de 10 places
du centre d’hébergement du boulevard des Filles du Calvaire. Dix places réservées
pour des jeunes femmes ayant connu les violences familiales et/ou conjugales
mais surtout enceintes ou avec leur premier enfant. Ce CHRS aujourd’hui ne
permet pas d’accueillir les enfants et, trop souvent l’absence de solutions
d’hébergement ou de relogement au moment de l’accouchement, met à mal tout le
travail social de réinsertion entrepris. Ce projet permettait d’assurer une
continuité du parcours de ces jeunes femmes.
Mais l’Etat en 2011 en a décidé autrement en ne validant pasle projet social, alors que nous avions voté le budget de la réhabilitation etque nous devions faire valider l’usage définitif du bâtiment pour obtenir lesfinancements du chantier voté. Le retrait de l’Etat sur le projet d’hébergement
et sa seule validation d’un projet de logement (et non plus d’hébergement) mettait
aux pieds du mur l’association qui a du renoncer avec nous à ce beau projet.
Peu dramatique pour l’élu au logement que je suis (10
logements en plus !), direz-vous!, mais en tant qu’élu aux affaires sociales, je tiens à
ce que le 3e prenne sa part à l’effort de production de logements
sociaux mais aussi à l’effort de production d’hébergement pour que la
solidarité soit bien partagée sur le territoire. Nous avions pris l’engagement
de créer deux structures d’hébergement outre la Résidence Suzanne Lacore,
livrée il y a peu. La première étant la Maison Relais du 58, rue du Vertbois
dont le chantier va bientôt ouvrir, Pierre Aidenbaum, Flora Bolter, élue à
l’égalité femme/homme, et moi-même avons tenu à ce que le 16, rue de Beauce
garde sa destination de structures d’hébergement.
Après avoir discuté avec Romain Levy, adjoint au maire
chargé de la protection de l’enfance, et avoir rencontré de nombreuses
associations, il nous est paru important de réorienter le projet vers des
jeunes filles en « contrat jeune majeur ». Ces contrats sont destinés
à permettre aux jeunes de 18 à 21 ans pris en charge au titre de l’Aide Sociale
à l’Enfance d’achever leur formation et à les soutenir dans l’acquisition de
leur autonomie. Paris en prodigue déjà 1 400. Les jeunes qui en
bénéficient sont hébergés dans des hôtels ou dans des studios, bien souvent
cher ou peu qualitatif. C’est pourquoi le Maire de Paris a souhaité que dans
cette mandature 300 nouvelles places soient créées.
Nous inscrirons donc cet immeuble dans cet objectif et ce
projet s’inscrira dans notre objectif de favoriser la (ré)insertion sociale des
femmes issues de la précarité en réservant ces logements à des jeunes filles en
contrat jeune majeur !
Pour suivre l'actualité de l'association "FIT, une femme, un toit", cliquez ici.
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