11 juillet 2011

Flash Infos Compte Rendu de Mandat - Conseil de Paris de juillet - Recouvrement de la dette de l'Etat vis-à-vis de la MDPH


M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Madame la Présidente.
Monsieur le Maire, mes cher-e-s collègues,

Je pense qu'il est intéressant de mettre en avant cette délibération, car ce qui nous est proposé nous permet de souligner le paradoxe que vit en ce moment, depuis maintenant plus d'un an, la Maison Départementale des Personnes en situation de Handicap, paradoxe en effet puisqu'elle était devenue elle-même une situation de handicap pour les personnes qui aspiraient à une intégration totale dans notre société.

Quand je parle de la M.D.P.H., bien évidemment je ne parle pas des 150 professionnels qui y travaillent, qui accueillent, qui informent, qui évaluent les droits et accompagnent leur mise en œuvre, tous ces 150 professionnels qu'il faut évidemment féliciter.

Je souligne là l’attitude de l'État qui devait depuis 2008 878.000 euros à la Ville de Paris pour le financement de la M.D.P.H., un financement qui représente tout de même 30 à 40 % du budget de ce G.I.P.

Encore une fois, on va nous dire sur un certain côté de l’hémicycle qu’il s’agit encore d'une dénonciation du retrait de l'État, cependant, cette fois-ci, nous avons un allié de poids dans cette bataille et cet allié c'est la justice, la justice administrative qui, fin 2010, a condamné l'État au versement de cette dette.

Soulignons justement qu'avec cette dette, qui a été honorée il y a de cela peu de temps, c’est toute une organisation du service public qui avait été bouleversée et des projets qui ont été bloqués qui vont pouvoir se voir aujourd'hui mis à jour.

Ne revenons pas sur le passé, évidemment, réjouissons-nous uniquement que la M.D.P.H. puisse se voir aujourd'hui rétablie dans ses droits et qu'elle puisse participer à l'effort que la Ville fournit pour les personnes en situation de handicap, un effort à hauteur de 268 millions d'euros.

Certes, ne remuons pas le passé, mais n'ayons pas la mémoire trop courte.

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