Et bien voilà, le réveil a sonné, matinal, signe qu’il faut commencer à s’y remettre ! Et comme tous les ans, pour moi, cette période si attendue des vacances d’été se finit par les universités d’été du Parti Socialiste à la Rochelle.
Moment très agréable où il est de nouveau possible de retrouver ses amis et camarades que l’on ne voit que très peu car la distance existe, où il est agréable de profiter des restaurants maritimes, où des ateliers débats sont proposés, où il est possible de « côtoyer quelques vedettes » comme dit la chanson et où l’on profite des différences notables de prix entre les établissements nocturnes parisiens et provinciaux.
Mais bien sûr cela, les journalistes n’en parlent pas. J’étais assez interrogatif en voyant les compte-rendu que certains d’entre eux ont fait de ces trois jours. Nous aurions été à couteaux tirés, prêts à égorger le premier qui envoyait des regards de travers, à fomenter des coups encore plus bas que terre.
Diantre.
Les journalistes devraient arrêter de fréquenter les « lieutenants » et autres casques à pointe et éviter de chercher auprès de quelques autres la bonne phrase, le petit mot assassin, pour faire un titre, une dépêche, une bonne vente.
Oui les socialistes ont passé de bonnes universités d’été, avec des intervenants passionnants, de Caroline Fourest à Jean-François Sirinelli, de Pascal Boniface à Daniel Schneidermann en passant par Robin Renucci et Bastien François.
Oui les socialistes sont décidées à faire que les primaires soient une réussite pour mieux battre la droite en 2012. Oui cela implique des débats avec exaltation des différences entre les candidats pour ne pas que cela tombe dans le concours de beauté.
Oubliez un peu les petites phrases qui ne mettent que 5 secondes à être prononcées et 30 à être diffusées. Arrêtez de chercher à savoir en la regardant applaudir qui Anne Mansouret va soutenir. Ne voyez pas tactique de communication partout. Acceptez juste de voir que des militants socialistes prennent plaisir à se retrouver et à débattre ensemble, sur leur avenir collectif et sur leur programme. Soyez sûr de notre sincère envie d’en découdre d’avec la droite.
Mais bon, si vous faîtes cela, amis journalistes, je prends les paris que les titres en une seront de cet acabit : « les socialistes entre eux s’endorment, ont-ils vraiment envie du pouvoir ? »
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