Monsieur le Maire, chers
collègues,
Dans
un contexte économique marqué par la crise et grevé par la politique économique
injuste et inefficace du gouvernement précédent, de nombreux Parisiens sont aujourd’hui confrontés à des difficultés en
matière de pouvoir d’achat. Dix années de mauvaise gestion de la droite ont
contraint le gouvernement de Jean-Marc Ayrault à préparer un budget 2014 permettant à la France le rétablissement
de ses comptes et de retrouver des marges de manœuvre nécessaires, induisant
une hausse nationale des impôts. Cette augmentation des impôts, stratégie
gouvernementale assumée visant à redresser la croissance et l'emploi, aura des
conséquences sur le portefeuille des parisiens.
Face à cette situation, le Maire de Paris a annoncé
quelques jours avant le Conseil de Paris du mois d’octobre dernier sa volonté
de mettre en place des mesures visant à créer un véritable bouclier social pour
les parisiens afin d’amortir les conséquences de la crise et les effets de
certaines mesures fiscales nationales.
Au nom du groupe socialiste, radical de gauche et
apparentés j’ai interrogé, au cours du dernier Conseil de Paris, l’adjoint au maire de Paris chargé du budget et des finances afin qu’il
nous éclaire quant aux mesures concrètes qu’il souhaitait prendre en
direction des parisiens fragilisés par ce contexte. Aujourd’hui, les précisions
qui avaient été apportées à la connaissance de notre assemblée prennent forme.
Tout d’abord
concernant les usagers bénéficiaires des prestations d’aide sociale propres à
Paris et dont les
revenus ont progressé d’un montant équivalent à celui de
l’inflation. Afin que des milliers de parisiens ne soient pas évincés de leur
droit au 1er janvier 2014, le barème d’attribution du renouvellement
des prestations Navigo Emeraude-Améthyste, Paris Energie Familles et Allocation
Familiale pour le Maintien à Domicile d’un Parent Isolé évolue.
Par ailleurs,
et afin de compenser le gel des allocations logements versées par la CAF, les
aides versées par le CASVP relatives au logement seront revalorisées de 5%.
Quand on sait
que le logement constitue pour
les ménages parisiens le
premier poste de dépense eu égard aux prix élevés pratiqués historiquement dans
notre capitale, on imagine aisément ce qu’apportera dans le quotidien des
40 000 foyers percevant une aide de Paris. Un peu plus de sérénité.
De même, alors qu’il est coutume tous
les ans de revaloriser au niveau de l’inflation les tarifs municipaux de
certains services, comme les cantines, les conservatoires ou les centres de
loisirs, 2014 se fera sans mais nous assumerons néanmoins la charge et la
garantie de leurs qualités.
L’engament et
la mobilisation de notre collectivité aux côtés des parisiens dont les effets
de la crise ne resteront pas indolores est ainsi à saluer. Je ne peux alors que
me réjouir et me satisfaire de voir la rapidité à laquelle se concrétisent les
revalorisations annoncées le mois dernier et qui
permettront aux parisiens de maintenir leur niveau de vie avec un pouvoir
d’achat stabilisé.
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