06 juillet 2010

Les voies sur berge vont être rendues aux Parisiennes et aux Parisiens!


Engagement inscrit dans notre projet lors de la campagne pour les élections municipales de 2008, la nécessité d’une reconquête progressive des voies sur berges de la Seine est également une conviction profonde de Bertrand Delanoë depuis plusieurs années.

En effet, sur les 26km de bords du fleuve parisien, 7km restent aujourd’hui le domaine exclusif de l’automobile et correspondent à la partie centrale réservée aux voies sur berges. De plus, 1/3 des flux qui passent sur la voie sur berges Georges Pompidou sont des véhicules en pur transit. L’objectif de cet aménagement vise donc à transformer cet espace pour y recréer les conditions d’une qualité de vie, l’embellir, réinventer ses usages, afin de permettre à chacun, parisien, francilien, touriste, de se réapproprier ce site unique.

A noter que ce projet constituera l’initiative parisienne portée dans le cadre de l’appel à initiatives que Paris Métropole a lancé le 31 mai. Des échanges et des travaux seront ainsi menés avec les membres de Paris Métropole afin notamment de confronter l’initiative parisienne avec celles menées par les collectivités qui entreprennent de renouer le lien entre la Ville et les voies d’eau.

Intervention du Maire de Paris

3 commentaires:

Alexandre Bayard a dit…

Je ne souhaite pas aux élus qui ont voté cette mesure inadaptée de se retrouver un jour en train d'agoniser dans une ambulance coincée dans la circulation.

Faire baisser la pollution en augmentant les embouteillages, c'est ce que faisait l'équipe précédente, dirigée par mon camarade écologiste Denis Beaupin. Les parisiennes et les parisiens en savourent aujourd'hui les sonores et odorantes conséquences.

Bloquer la circulation "de transit" sans prévoir les déviations adéquates, ni le stationnement nécessaire autour du périphérique, n'est pas une bonne méthode. Les pratiques de Georges Frêche à Montpellier ne peuvent s'appliquer à Paris.

Gauthier Caron-Thibault a dit…

Cher Alexandre Bayard,

Quelques éléments de réponse...

Le trafic est actuellement comparable à celui d’une autoroute à 2 voies (près de 40 000 véhicules/jour) avec à l’heure de pointe du soir un trafic de 4000 véhicules/heure. Parmi les nombreux scénarios mis à l’étude, le maintien de 2 files de circulation rive droite et la fermeture rive gauche s’est avérée être la meilleure solution.
L’examen global du fonctionnement des voiries indique que ce projet n’aura qu’un effet réduit sur les conditions de circulation à Paris :
-1/3 des reports de circulations provenant de la rive droite, à l’heure de pointe du soir, se relocalisent sur le boulevard périphérique le rechargeant de 3 à 5% (trafic de transit). Une autre partie se retrouve sur l’axe du quai rive gauche vers l’ouest et le blvd Saint-Germain, dans des proportions qui ne bloquent pas ces itinéraires (moins
de 5min. d’augmentation de tps de parcours). Le reste se diffuse sur l’ensemble du réseau sans conséquences mesurables.
- rive gauche, les reports, plus localisés, se retrouvent sur le quai haut rive gauche (Anatole France et Quai Branly) mais aussi rive droite (Louvre-Concorde), itinéraires n’étant pas aujourd’hui à la congestion.
-l’allongement des temps de parcours est acceptable : de l’ordre de 5 à 7 minutes sur des parcours en traversée de Paris de 30 à 35 minutes. La vitesse sur ces itinéraires diminue de quelques km/h et se rapproche
de la moyenne parisienne.
Bon à savoir également, un observatoire est mis place dès à présent conformément à la demande du Conseil pour les axes concernés par les reports de trafic. Les nombreuses études de circulation ont déjà été communiquées aux groupes politiques, présentées à la PP et validées par la Direction régionale de l’Equipement.

Et pour finir, rien ne sert de nous comparer à Freche, rien de rien...
Cordialement,
Gauthier Caron-Thibault

Alexandre Bayard a dit…

Cher Gauthier, ce n'est pas du personnage Frêche dont je parle, mais de l'action en matière d'urbanisme. C'est pharaonique!

Merci pour cette réponse, qui démontre que j'ai raison : la fermeture d'une autoroute à deux voies ne pourra donc que créer davantage d'embouteillages. Il suffit simplement d’observer les quais pendant "Paris plage".