05 juillet 2013

Une nouvelle étape est franchie pour le Réseau Logement Seniors


Le comité de pilotage du RLS: bailleurs et acteurs sociaux

Ce matin, nous avons réuni les bailleurs sociaux de la ville et les acteurs sociaux partenaires du Réseau Logement Seniors pour lui donner un deuxième élan. Le RLS a été reconnu par la CNAV et bénéficie d’un financement de 3 500 € pour la réalisation de nouveaux supports d’information permettant de structurer la collaboration entre la Ville de Paris, les acteurs du logement (RIVP, SGIM, Paris Habitat, I3F, SIEMP, Efidis) et ceux des services aux personnes âgées (ASAD, Régie de Quartier, Pact de Paris, CASVP).

La réunion s’est déroulée en trois temps. Un premier temps bilan où chaque représentant des bailleurs sociaux a pu s’exprimer et attirer notre attention sur les facilités ou les difficultés rencontrées de la mise en chantier jusqu’à l’installation de la personne désignée. Nous avons donc pu faire le point sur l’état des 5 logements RLS pour permettre la réalisation d’un cahier des charges unifié afin d’avoir un logement RLS type. Les 5 prochaines livraisons répondront à ce cahier des charges. Il en ressort que, si l’objectif de la mise en accessibilité des appartements et partie commune est remplie, il faut cependant encore réfléchir à la possibilité d’équiper le logement afin de garantir l’autonomie dans le logement : ouverture aidée de volet, meubles dont la hauteur s’adapte à la personne,...

Dans un deuxième temps, nous avons pu présenter les profils des demandeurs d’un logement RLS. En effet, la principale difficulté est le ciblage de la personne en véritable besoin. Ce réseau doit mettre en place un véritable lieu de soutien à l’autonomie et ne doit pas être une nouvelle voie pour les demandeurs d’acquérir un logement social. C’est aussi en cela que la CNAV va nous permettre à mieux cibler les personnes en besoin de logement RLS. Une réflexion est menée pour adapter au mieux et trouver les critères déterminant lors des prochaines commissions d’attribution. Si le coût, la taille ou un congés justifient la demande de beaucoup de demandeurs du RLS, la mobilité réduite (nombreux sont les dossiers qui explicitent les difficultés de la vie quotidienne), l’inaccessibilité (plus de la moitié vivent au-delà d’un 3e sans ascenseur) ou la raison médicale font la différence et montrent qu’un logement du RLS sera un réel plus et pas qu’une opportunité d’obtenir un logement.

Puis dans un dernier temps,  plusieurs pistes de réflexion pour l’amélioration des services proposées ont été mises sur la table. La nouvelle étape du RLS doit continuer dans la concertation avec les différentes parties prenantes. Une meilleure procédure de présélection, une adaptation optimale, une plus grande variété d’offres de services ainsi qu’un suivi des locataires sont des points sur lesquels le Réseau doit garder sa qualité.

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