Le comité de pilotage du RLS: bailleurs et acteurs sociaux |
Ce matin, nous avons réuni les bailleurs sociaux de la ville
et les acteurs sociaux partenaires du Réseau Logement Seniors pour lui donner
un deuxième élan. Le RLS a été reconnu par la CNAV et bénéficie d’un
financement de 3 500 € pour la réalisation de nouveaux supports
d’information permettant de structurer la collaboration entre la Ville de
Paris, les acteurs du logement (RIVP, SGIM, Paris Habitat, I3F, SIEMP, Efidis) et ceux des services aux personnes âgées (ASAD, Régie de Quartier, Pact de Paris, CASVP).
La réunion s’est déroulée en trois temps. Un premier temps
bilan où chaque représentant des bailleurs sociaux a pu s’exprimer et attirer
notre attention sur les facilités ou les difficultés rencontrées de la mise en
chantier jusqu’à l’installation de la personne désignée. Nous avons donc pu
faire le point sur l’état des 5 logements RLS pour permettre la réalisation d’un
cahier des charges unifié afin d’avoir un logement RLS type. Les 5 prochaines
livraisons répondront à ce cahier des charges. Il en ressort que, si l’objectif
de la mise en accessibilité des appartements et partie commune est remplie, il
faut cependant encore réfléchir à la possibilité d’équiper le logement afin de
garantir l’autonomie dans le logement : ouverture aidée de volet, meubles
dont la hauteur s’adapte à la personne,...
Dans un deuxième temps, nous avons pu présenter les profils
des demandeurs d’un logement RLS. En effet, la principale difficulté est le
ciblage de la personne en véritable besoin. Ce réseau doit mettre en place un
véritable lieu de soutien à l’autonomie et ne doit pas être une nouvelle voie
pour les demandeurs d’acquérir un logement social. C’est aussi en cela que la
CNAV va nous permettre à mieux cibler les personnes en besoin de logement RLS.
Une réflexion est menée pour adapter au mieux et trouver les critères
déterminant lors des prochaines commissions d’attribution. Si le coût, la
taille ou un congés justifient la demande de beaucoup de demandeurs du RLS, la
mobilité réduite (nombreux sont les dossiers qui explicitent les difficultés de
la vie quotidienne), l’inaccessibilité (plus de la moitié vivent au-delà d’un 3e
sans ascenseur) ou la raison médicale font la différence et montrent qu’un
logement du RLS sera un réel plus et pas qu’une opportunité d’obtenir un
logement.
Puis dans un dernier temps, plusieurs pistes de réflexion pour
l’amélioration des services proposées ont été mises sur la table. La nouvelle
étape du RLS doit continuer dans la concertation avec les différentes parties
prenantes. Une meilleure procédure de présélection, une adaptation optimale,
une plus grande variété d’offres de services ainsi qu’un suivi des locataires
sont des points sur lesquels le Réseau doit garder sa qualité.
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