19 décembre 2012

Réhabilitation de la rue Rambuteau, acte 1

Aujourd’hui a eu lieu l’inauguration du premier tronçon rénové de la rue Rambuteau. Plus une visite d’étape qu’une inauguration d’ailleurs puisque ce chantier est phasé. Nous avons commencé par la partie située entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint Martin. La partie allant jusque la rue Beaubourg sera faite en 2013, et la fin jusque la rue des Archives, la partie la plus cruciale, en 2014.

Aujourd'hui, compte tenu de son histoire et de sa position géographique centrale, ce quartier situé à proximité immédiate du quartier des Halles est le quartier le plus fréquenté de la capitale et connaît une mixité d'usages. De ce fait, il est au cœur de nombreuses problématiques : terrasses et empiétement, stationnement et circulation piéton, passage de touristes, commerces et enseignes,… Les aménagements proposés devront résoudre les conflits d'usage qui auraient pu être identifiés et permettre de concilier l'amélioration de la qualité de vie des habitants avec la poursuite de l'activité économique et touristique du quartier. Tout ceci dans le respect des objectifs de développement durable.

Ce chantier est un bel exemple d’aménagement participatif puisque nous avons cherché à associer au maximum les riverains au projet. Un cabinet d'études urbaines a établi un diagnostic, présenté aux habitants et commerçants de la rue Rambuteau lors d'une réunion en mairie du 4ème arrondissement. A l'issue de cette première réunion, il a été proposé la création d'un Conseil de rue commun, représenté par un Bureau d'une cinquantaine de volontaires chargés de travailler en lien étroit avec le cabinet d'études. C'est Monique Saliou (2e à droite sur la 2e photo), notre adjointe chargée de l'espace public, qui s'est chargé de tout cela.

Les réflexions et propositions formulées par cette instance de démocratie participative ont contribué à l'élaboration d'un projet de réaménagement. Le Conseil local du handicap du 3e avait aussi réalisé une marche exploratoire et fait des préconisations qui ont du coup été intégrées au cahier des charges. Il est facile d’en voir les résultats très concrets pour les personnes à mobilité réduite : trottoirs élargis, terrasses qui respectent (encore) leurs limites, suppression complet du stationnement voiture sauf places livraison (il faudra vérifier que cela soit respecté), pas d’obstacle inutiles donc un espace que l’on peut se réapproprier et sur lequel il est désormais agréable de se promener,...

C’est donc une belle réalisation tant dans son processus que dans son résultat. Et franchement, il fait bon s’y (re)balader…



1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Se balader", voilà bien un idéal de socialiste.
Quand toutes les rues seront piétionnes à Paris, il n'y aura plus que des retraités.