Le Relais Information Famille du 3e vous accueille!

Pour faciliter la vie quotidienne des familles, la Mairie du 3^e a mis en place un relais d'accueil, de conseil et d'orientation spécifiquement dédiés aux questions familiales : le Relais Information Famille. Au rez-de-chaussée de votre mairie, dans un décor aussi doux qu’orangé, vous trouverez une équipe totalement à votre disposition pour répondre à vos questions du lundi au vendredi de 8H30 à 17H et le jeudi jusque 19H30.

Le RIF est un lieu d’accueil et d’information spécialisé dans les domaines touchant à la famille : la petite enfance, l’école, les loisirs, la santé, les activités sportives et culturelles, les prestations sociales, quand vous avez des difficultés avec vos enfants … Vous y trouverez une documentation exhaustive, des conseils et des informations personnalisées. Vous pourrez être mis en relation directe avec les services publics ou associatifs dont vous avez besoin.

Des agents spécialement formés sont à votre disposition pour toute question sur la vie quotidienne, pour mener à bien des démarches particulières, faire valoir vos droits ou chercher des solutions à des problèmes familiaux.

Des permanences d’organismes partenaires vous ouvrent un accès direct aux différentes prestations ou informations utiles :

La Caisse d’allocation familiale (CAF) : une borne de la CAF vous permet d'avoir accès à des informations généralistes ou personnelles concernant les prestations familiales et imprimer les attestations qui vous sont nécessaires

La Protection maternelle et infantile (PMI) : des séances collectives d’information destinées aux jeunes parents sont consacrées aux modes d’accueil des enfants de moins de 3 ans.

Caisse des écoles : informations générales sur la scolarité, les vacances, la restauration scolaire, les éventuelles réductions tarifaires…

Paris service familles : cette association anime une plateforme d’information sur la garde à domicile des enfants. Elle vous renseigne sur les formalités liées à l’embauche d’une auxiliaire parentale, vous permet d’être mis en relation avec d’autres familles pour des gardes partagées et vous propose un comparatif des coûts des différents modes de garde.

 Espace famille médiation : des associations de médiation proposent des espaces d’écoute et de parole.

Aujourd’hui, 20 novembre, journée mondiale de l’enfance, Pierre Aidenbaum a tenu à inaugurer en présence de nombreux parents et d’Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée des familles, ce nouveau lieu pour renforcer le service public dans notre arrondissement ! Bravo à Camille Montacié, première adjointe chargée de la petite enfance, et Patricia Brebion-Valla, adjointe chargée des affaires scolaires, pour cette belle réussite !

A rappeler également, une permanence du CLIC PPE pour répondre à vos questions concernant les droits des seniors et la prise en charge du vieillissement se tient tous les jeudis en mairie du 3^e de 9H à 11h sans rendez-vous. Et bientôt une permanence d’accès aux droits pour les personnes en situation de handicap également ouverte à l’initiative du Conseil local du handicap !

La Semaine Locale du Handicap en image...

Cette année, la Semaine locale du handicap aura été particulièrement réussie avec des évènements qui à chaque fois ont rempli leur salle !

Crédits: Sébastien Dolidon

Avec Patrick Badard, élu à la culture, Seybah Dagoma,
députée, Pierre Aidenbaum, Maire du 3e, et Véronique
Dubarry, adjointe au maire de Paris chargée
des personnes en situation de handicap

Lundi, le vernissage de l’exposition « Liens » a réuni beaucoup de monde qui ont pu échanger en découvrant les photos de Sébastien Dolidon et en dégustant le buffet préparé par l’ESAT Jean Moulin qui permet à des personnes sourdes de travailler dans un endroit sécurisé. Ces photos magnifiques seront d’ailleurs exposées du 19 novembre au 1^er décembre à la bibliothèque Marguerite Audoux, rue Portefoin. On y voit des moments de communication si particuliers entre sœurs, entre enfants et éducateurs, entre amoureux,… entre êtres humains et entre citoyens.

Jamais eu autant de monde...

Ce fut un voyage dans le temps que nous ont proposé nos intervenants mardi soir pour la conférence sur les enjeux de la communication pour la citoyenneté des personnes en situation de handicap. 

Une conférence accessible avec
vélotypie, LSF,...

Corinne Alavoine, Anne Voileau, Jérémie Bernard,
Noëlle Roy et Jérémie Boroy

Pour le passé, Noëlle Roy, conservatrice du Musée Valentin Haüy, nous a présenté la place et l’évolution de la figure de la personne handicapée dans l’histoire. Puis, pour le présent, Anne Voileau, fondatrice de la radio Vivre FM, et Corinne Alavoine, ingénieur multimédia, ont pu nous expliquer l’actualité de leur insertion sociale et professionnelle. Quand à Jérémie Boroy, délégué général d’Aditus, il a pu au futur nous faire partager son combat pour une société plus inclusive pour les personnes en situation de handicap. Le lien entre ces trois dimensions de la conférence a été assuré par Jérémie Bernard du Point Appui Informatique de l’Association des Paralysés de France.

Un animateur, quatre enfants

Place aux enfants mercredi après-midi pour une séance d’initiation au braille.

100 enfants des centres d’animation du 3^e ont pu venir s’essayer à cette technique avec des bénévoles de l’association Cécile Sala. 

Chacun est reparti avec un alphabet braille et sans doute un peu plus de compréhension et de curiosité vis à vis des cannes blanches, et peut-être un peu moins d’intolérance pour l’avenir.

Après une initiation de 30 minutes, ils ont pu laisse des messages en braille à leurs animateurs.

Avec Laurence Melloul Piou, Marie Schuster
et Camille Fallot de l'IME Cour de Venise

Mercredi soir, notre partenaire local privilégié, l’équipe de l’IME Cour de Venise, géré par Autisme 75, est venue nous expliquer l’autisme. Ce trouble du développement atteint entre autres les facultés de communication. Il est un défi à la socialisation du jeune. Les méthodes employées visent à cet effet à renforcer les éléments de sociabilité pour permettre de contenir les manifestations autistiques. Cette conférence qui a interrogé les possibilités de communication a trouvé parfaitement sa place dans notre semaine.

Avec Noëlle Roy, conservatrice du
Musée Valentin Haüy

A la bibliothèque Marguerite Audoux

Nous nous sommes délocalisés jeudi soir pour diffuser le film « Miracle en Alabama » d’Arthur Penn retraçant le début de la vie d’Helen Adams Keller. Ce film réalisé en 1962, oscarisé 2 fois, est un vrai chef d’œuvre qui montre avec brio la transformation foudroyante d’Helen et le dur chemin de sa préceptrice Ann Sullivan qui a du faire preuve de ténacité, de courage et d’humanité pour trouver des moyens de communication alternatifs pour cette jeune fille qui devint la première diplômée handicapée des Etats Unis. Deux séances, salles pleines, entrecoupées par le récit de Noëlle Roy de la vie d'Helen A. Keller !

Avec des représentants de la CCIP,
de la Préfecture de Police et des
associations de personnes handicapées

Nous avons tenu également à renouveler vendredi après midi une initiative que nous avions prise il y a deux ans vis à vis des commerçants du 3^e : une réunion d’information sur la mise en accessibilité obligatoire d’ici 2015 que prévoit la loi de 2005 sur la citoyenneté des personnes en situation de handicap. Il y a deux ans, nous avions eu peu de succès. Cette fois-ci, plus de 50 personnes étaient présentes ! Sans doute, le fait que la date fatidique arrive, mais aussi que les mentalités évoluent…

Avec Pierre Aidenbaum pour
l'ouverture de l'AG du CLH

Et pour bien commencer le week end, les membres du Conseil local du handicap se sont réunis samedi matin pour leur assemblée générale, ouverte par Pierre Aidenbaum, maire du 3^e, et ont débattu de leur action cette année. Le thème de la Semaine locale du handicap 2013 a également été acté : le sport et les loisirs ! Une belle occasion, l’année où le Carreau du Temple sera livré !

Cérémonie d'inauguration de
l'accessibilité de l'EPN

La nouvelle plaque de l'EPN en partie
en braille

Et enfin, pour finir cette belle 5^e Semaine locale du handicap, nous nous sommes retrouvés nombreux devant l’Espace Public Numérique du 3^e, au 62, rue de Bretagne pour acter son changement de nom : il est devenu l’Espace Public Numérique Helen Adams Keller. Pour l’occasion, Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris chargée des personnes en situation de handicap, et Seybah Dagoma, députée de la circonscription, se sont jointes à nous.

Nicolas Davoine, directeur de l'EPN,
explique la démarche

En effet, fruit de l’engagement du CLH et de l’association Avantic, qui gère l’EPN, des travaux d’accessibilité ont pu être réalisés et du matériel d’accessibilité numérique a pu être acquis grâce à des récoltes de fond auprès des conseils de quartiers, des associations du 3^e et des usagers de l’EPN.  C’est maintenant un lieu d’accès à la culture, à la connaissance et à l’information qui est accessible à 100% des handicaps. C’est surtout le 5^e lieu d’accueil et de mixité sociale pour le handicap dans l’arrondissement (après le pôle LSF Turenne, la résidence Marie Laurencin, l’IME Cour de Venise et le Tout P’Tit Club). Et c’est Noëlle Roy qui a traduit les meilleures félicitations que nous pouvions décerner à Nicolas Davoine, le directeur de l’EPN : Helen Adams Keller aurait adoré pouvoir y venir !

Voilà, la 5^e Semaine locale du handicap, c’est fini. Je garde de tout cela la certitude que, à notre niveau, le plus local qu’il soit, celui d’un arrondissement, on peut faire beaucoup pour le handicap. Les actions du CLH durant l’année le montrent et sa reconnaissance par la Mairie aussi. Et c’est sans doute ce que s’est dit ma collègue du 12^ème arrondissement, Pénélope Komites, qui a aussi lancé cette même semaine le Conseil local du handicap du 12^e arrondissement, permettant ainsi la première duplication de cette initiative que j’ai prise dès 2008 !

5e Semaine locale du handicap sur le thème de la communication: ça commence lundi!

Tout le 3e se donne de nouveau rendez-vous pour la Semaine Locale du Handicap du 12 au 17 novembre ! Pour cette 5e édition, une programmation éclectique abordera les enjeux de la communication des personnes en situation de handicap.

Lundi 12 novembre à 18h30 – Mairie du 3e
Vernissage de l’exposition « Liens »

Le photographe Sébastien Dolidon est l’invité de la 5e Semaine Locale du Handicap. Il expose des clichés illustrant des moments de communication de personnes en situation de handicap avec leurs proches. Ces photographies réalisées pour l’occasion, sont exposées tout au long de la semaine. Entrée libre et gratuite.

Mardi 13 novembre à 18h30 – Mairie du 3e (salle des fêtes)
Conférence « Les enjeux de la communication pour la citoyenneté des personnes en situation de handicap »

Jérémie Boroy, délégué général d’Aditus, Noëlle Roy, conservatrice du Musée Valentin Haüy, Corinne Allavoine, ingénieure multimédia, Anne Voileau, fondatrice de Vivre FM, et Jérémie Bernard de l’Association des Paralysés de France débattront sur la question des outils de communication permettant aux personnes en situation de handicap d’occuper toute leur place dans la société et de s’affirmer comme citoyens à part entière.

Mercredi 14 novembre de 14h30 à 17h – Mairie du 3e (Salle des mariages)
Ateliers pour enfants d’initiation au braille

Des animateurs de l’association Cécile Sala mettront à disposition des enfants des instruments leur permettant d’écrire, de lire et d’échanger en braille au cours d’ateliers d’une demi-heure en petits groupes. Inscription au 01.53.01.76.74. Accompagnement obligatoire par un adulte.

Mercredi 14 novembre à 18h30 – Mairie du 3e (Salle des fêtes)
Conférence « Autisme et communication »

En cette année de l’autisme, Marie Schuster (psychologue) et Camille Fallot (orthophoniste) de l’IME de la Cour de Venise discuteront des spécificités de la communication chez les personnes autistes, ce qu’elles impliquent et les principales méthodes de rééducation.

Jeudi 15 novembre à 17h et 19h30 – Bibliothèque Marguerite Audoux, (10 rue Portefoin)
Projection du film « Miracle en Alabama »

Ce film d’Arthur Penn, récompensé par 2 oscars en 1963, raconte la véritable histoire d’Helen Keller, écrivaine, conférencière, activiste et première diplômée américaine sourde et aveugle de naissance. La projection, en partie sans le son et en partie sans l’image, sollicitera tous vos sens. Inscription auprès de la bibliothèque ou au 01 44 78 55 20.

Vendredi 16 novembre à 15h – Mairie du 3e (Salle Bretagne)
Réunion d’information à l’attention des commerçants sur la mise en accessibilité des commerces

Pour faciliter la compréhension de la future réglementation, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris organise une conférence, en présence d’architectes de la Préfecture et d’associations spécialistes du handicap pour répondre aux questions que les commerçants et les entrepreneurs se posent.

Samedi 17 novembre à 10h30 – Mairie du 3e (Salle du tribunal d’instance)
Assemblée Générale annuelle du Conseil Local du Handicap

Les membres du Conseil feront le point sur les actions menées en 2012 et envisageront les pistes de travail pour l’année à venir.

Samedi 17 novembre à 12h30 – EPN (62, rue de Bretagne)
Cérémonie d’inauguration des nouveaux équipements de l’espace public numérique « Helen Keller »

L’occasion de découvrir le matériel d’accessibilité numérique et la vie d’Helen Keller qui va donner son nom à notre Espace Public Numérique !

42, rue Charlot : une belle petite livraison…

Une belle petite livraison dont Pierre Aidenbaum, Maire du 3^e, et moi-même avons pu apprécier la qualité.

4 petits logements de 30m² pour ce petit immeuble du 42, rue Charlot qui nous a donné pas mal de fil à tordre… Comme toujours dans le 3^e arrondissement, il a fallu négocier avec la Commission du Vieux Paris et les Architectes des bâtiments de France pour obtenir une réhabilitation intelligente pour les locataires et respectueuse pour le patrimoine.

1 028 000 euros auront été nécessaires pour réaliser ces 4 logements, reprendre les structures et les parties communes et réviser les charpentes, les réseaux et les couvertures. Bien sûr, le label Habitat Patrimoine et Environnement (le « Haute Qualité Environnementale de l’Ancien ») a été recherché et obtenu grâce à des dispositifs de gestion de ressources en eau, une isolation renforcée et un local tri sélectif. Et un magasin plutôt sympathique ouvrira bientôt au rez-de-chaussée!

Ce seront donc 4 nouveaux foyers touchant moins de 1500 euros par mois (des célibataires puisqu'il s'agit de F1) qui viendront vivre dans ces logements avec des loyers hors charge aux environs de 250 euros de loyers par an…

Pas à pas…

Pour la République des solidarités, ouvrir le mariage et l’adoption à tous les couples.

Quand je célèbre un mariage, je suis toujours pris par un double sentiment.

Tout d’abord, un trouble car je parle d’autorité parentale qui appartient aux père et mère… Dès fois, je dis cela à des couples qui n’ont plus l’âge d’aspirer à avoir des enfants (un peu comme une plaisanterie), des fois je le dis à des gens qui en ont déjà d’autres unions (j’ai un peu du coup l’impression de convier les anciens conjoints) et assez souvent je rappelle cela à des futurs mariés déjà parents (au cas où ils ne l’auraient pas déjà remarqués…)

 

Et enfin, un sentiment de satisfaction qu’il y ait encore des gens qui ont assez confiance en la République pour venir proclamer en la maison commune le fait de créer un foyer, de le baigner de solidarité, de dire à qui veut l’entendre « c’est l’un avec l’autre et ce que vous lui ferez, vous me le ferez à moi également».

Mon expérience d’élu, officier de l’état civil, fait que j’ai déconnecté l’enjeu du mariage de la procréation (ou de sa possibilité de) pour lui préférer uniquement celui de la solidarité et de la réciprocité. Je parle bien sûr du mariage civil. Je respecte infiniment celles et ceux qui croient mais ce n’est pas mon cas. Et peu importe nos croyances, chacun peut créer des solidarités, chacun a intérêt à les faire reconnaître et protéger, chacun peut s’obliger envers l’autre. C’est choisir ses liens, des nouveaux liens, des liens uniques en dehors de la famille déjà existante. C’est cela le mariage laïc, le mariage civil : la création de solidarité, sans demander la nature et la couleur du ciel de chacun. Et seule la République peut permettre cela.

C’est cette solidarité ne demandant qu’à être reconnue qui permet de créer de la stabilité, de la sécurité, de la longévité, dans un foyer (et l’amour un peu quand même). Ce n’est pas qu’avec un post, un paragraphe qu’on pourra mettre fin à une polémique difficile sur l’homoparentalité. J’avoue ne pas avoir de réponses toutes faites sur les soit disant référents paternels/maternels, masculins/féminins, hommes/femmes pour contrer les opposants à l’homoparentalité. Je pense juste qu’un enfant est heureux quand les situations parentales autour de lui sont claires et apaisées. Un enfant n’est pas heureux entre des cris, des jalousies, des frustrations. Alors quand un couple s’aime, que cette solidarité est protégée, que chacun est dans le partage, que ce soit deux hommes, deux femmes, qu’il y ait un tiers, fruit du passé d’un-e des deux, avec une place bien définie, que les relations et les liens sont clairs, je crois qu’un enfant pourra y trouver tout le bonheur et l’amour qui lui faut pour évoluer dans le monde extérieur et en tirer le pire et le meilleur, comme tout un chacun.

Ne cherchons pas à vouloir faire du mariage républicain un pendant civil du mariage religieux. Il est appelé à devenir beaucoup plus en magnifiant la solidarité entre individus, peu importe leur sexe. Ne cédons pas non plus aux schémas tout faits prouvant le bonheur ultime et l’équilibre absolu de l’enfant à travers des concepts éthérés (un papa, une maman et c’est tout). La seule chose qui vaille pour un enfant est une stabilité, un amour et une clarté familiale (qu’elle soit hétéro, mono, pluri ou homo) sur laquelle il pourra se construire sereinement.

C’est pour cela que je défends le mariage et l’adoption pour tous les couples. Parce que j’ai confiance en la République des solidarités et que je crois que sur ce concept, on peut faire de grandes choses, et en particulier le bonheur des enfants.

Conseil d'arrondissement: construire la ville, le Marais... et ses logements.

Hier soir, notre Conseil d’arrondissement a mis à son ordre du tour la construction de la ville… dans le 3^e arrondissement ! En effet, nous avons été amenés à débattre du bilan du Plan local d’urbanisme en matière de logements et de la révision du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais.

Le PLU est un document d’urbanisme qui oriente l’aménagement des villes et qui définit ce qu’il est possible de faire des biens immobiliers et des terrains tant dans leur destination que dans leur forme. Il peut donc orienter en logement, en équipements publics, préserver des activités économiques ou des espaces verts, à l’adresse ou en zone entière sur Paris.

Ce PLU, adopté en 2006, modifié en 2009 et 2012, est un PLU de combat en ce qui concerne le logement puisqu’il affirme très clairement notre ambition d’une ville qui rééquilibre l’habitation et l’activité entre l’est et l’ouest et notre volonté d’être une municipalité qui produit du logement pour lutter contre la crise.

Pour cela, nous avons déterminé 4 outils pour créer plus de logements à Paris.

Tout d’abord, la création d’une zone déficitaire avec compensation renforcée (obligation de fournir une fois et demi en habitation la surface d’un logement qui est transformée en activité) et la mise en place de la disposition « 25% PLU » : dans les zones comportant moins de 20% de logements sociaux, pour les immeubles de plus de 800 m², les permis de construire pour habitation ne seront délivrés que si 20% de la surface construite est reversée au parc social. Cela a permis la création de 27 007 logements neufs dont 15 174 logements sociaux entre 2006 et 2012.

Ensuite, l’ouverture de zone d’aménagement concertée. Il s’agit de créer sur de grandes parties de la capitale des nouvelles parties de ville avec logements, activité, équipements scolaires, crèches, établissements publics,… 21 quartiers sont en construction aujourd’hui à Paris. 5 029 logements ont déjà été livrés et l’objectif est de 9 000.

Egalement, la fameuse disposition « COS 20/20 ». Le Coefficient d’occupation des sols permet de définir la hauteur d’un bâtiment. Cette disposition permet de l’augmenter de 20% si le surplus est versé au parc social et de 20% en plus si le surplus respecte le label haute qualité environnementale. 394 logements dont 261 sociaux ont été ainsi créés.

Enfin, une politique volontariste en matière de réserves pour logements. Ce sont des obligations à l’adresse de réaliser du logement et/ou du logement social qui s’active uniquement en cas de dépôt d’un permis de construire. Elles sont de 5 ordres que j’ai définis dans un précédent post. 199 réserves sont activables sur Paris dont 2 dans le 3^e (21, rue des Fontaines du Temple et 4, rue Borda). Il s’agit d’un potentiel de 12 300 logements dont 8 600 logements sociaux. Aujourd’hui , 32 PC ont été activés dans ce cadre et ont produit 3159 logements dont 2275 logements sociaux.

Dans le 3^e, nous sommes peu concernés par le PLU puisque seul un tiers de notre territoire y est soumis, les deux autres tiers étant gérés par le PSMV. Et c’est justement ce PSMV que nous avons mis en chantier de révision.

Plusieurs ateliers participatifs ont été lancés par ma collègue Christine Frey afin de permettre de croiser le regard des architectes et des habitants pour revoir les dispositions du PSMV et le mettre d’équerre avec les objectifs du PLU (plus de logements, rééquilibrage entre activité économique et logement).

En ce qui concerne le logement, j’ai proposé une liste d’adresse d’immeubles à impacter de réserves pour logements en croisant plusieurs critères : nombre de taxes sur les logements vacants payés à l’adresse, nombre de rapports d’insalubrité, nombre de demandeurs de logements sociaux, nature de la propriété, usage de l’immeuble,… et ce afin de déterminer les immeubles à potentiel et dont la nécessité de travaux semble proche.

9 adresses ont ainsi été retenues et pourront permettre de créer potentiellement 160 logements sociaux. D’autres adresses ont également été retenues pour y créer des crèches (64-66 rue des Archives et croisement Temple/Haudriettes) et une école (64, rue de Turenne).

Maintenant, c’est une vaste enquête publique qui va être ouverte pour finir d’associer tous les habitants à la révision de ce document d’urbanisme qui lui aura un impact important sur notre arrondissement puisqu’il gère deux tiers de notre territoire.

Après ce long moment dédié à l’urbanisme et au logement, ma collègue Patricia Brebion Valla, adjointe chargée des affaires scolaires a présenté le plan régional d’investissement pour les lycées. Celui-ci est rendu nécessaire afin de suivre les besoins démographiques grandissants, les nécessités en réhabilitation de certains locaux et une obligation morale de mixité sociale et territoriale pour les établissements d’enseignement.

La rénovation complète du Lycée Turgot et la restructuration du pôle scientifique de la cité scolaire Victor Hugo sont prévues. Nous avons alerté la Région de l’importance de réhabiliter cette cité scolaire dans son entier au regard de son état global (en particulier ses deux annexes Barbette et Epernon). Une étude sera donc menée par la région.

Par ailleurs, notre collègue nous a annoncé que les lycées municipaux (gestion mixte ville/région) allaient être transformés en établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et qu’à cette occasion des analyses des locaux, filières et publics vont être menés afin de savoir si des regroupements sont possibles.

Dans notre arrondissement, nous sommes concernés par le lycée professionnel Abbé Grégoire qui a deux annexes (Turbigo et Saint Jacques). Nous avons fait part à la région et à la ville de notre souhait de ne pas voir cet établissement partie en banlieue car d’une part il est très actif et porte un projet pédagogique motivant pour ses élèves qui ne se dément pas dans ses résultats et d’autre part nous souhaitons garder en plein centre ville un lien d’enseignement technique et professionnel, c’est pour nous une manière de lui redonner ses lettres de noblesse.

Pour finir ce conseil d’arrondissement riche en enjeu pour la construction future du 3^e, ma collègue Flora Bolter a fait adopter une délibération qui me tient à cœur et dont je vous parlerai plus longuement d’ici quelques jours : la dénomination Helen Adams Keller pour notre Espace public numérique…