Enjeu moral et politique pour le général de Gaulle, la Libération de Paris ne fait pas partie des plans immédiats du général Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe, qui a planifié un encerclement de la capitale par Mantes la Jolie au nord et par Melun au sud contraignant ainsi les Allemands à abandonner la ville courant septembre 1944. Le 19 août une avalanche de communiqués (Commandement régional, GPRF, CNR, CPL, Parti communiste) appelle la population parisienne à l'insurrection. Le 22 août le général Leclerc obtient du commandement militaire américain, dont il dépend, l'autorisation de marcher sur Paris, avec sa 2ème Division blindée, pour donner la main aux Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I) et libérer la capitale.
Si tout a été dit ou presque sur le rôle des responsables et sur leurs visées politiques, on sait peu de choses sur les origines et les motivations des humbles acteurs de cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale qui pour beaucoup reposent dans un cimetière de banlieue avec pour simple épitaphe : "inconnu, mort pour la France".
4745 victimes dont 640 inconnues pour la libération de Paris, il y a aujourd'hui 64 ans.
Merci à elles et eux.
Et aux FTP-MOI, à Missak Manoukian, à Olga Bancic et leurs 21 amis qui longtemps ont œuvré au 19, rue Au Maire, dans le 3ème ardt, avant d’être fusillés au Mont-Valérien et décapitée à Stuttgart.
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