Un SDF est mort dans le 3e

Un SDF est mort, la nuit de lundi à mardi, devant le 95 rue du Temple. Il s'appelait Florian.

D'origine roumaine, il était connu de la maraude Croix Rouge qui faisait avec lui un travail de longue haleine et qui commençait à porter ses fruits, puisqu'il venait d'accepter des activités de groupe (sorties, petits voyages,...). La Maraude Emmaüs avait réussi à lui faire prendre le chemin de l’accès aux soins.

Il commençait aussi à sortir de l'alcool et de nets progrès de comportements avaient été notés par la police.

Seulement, lui et sa compagne étaient importunés par d'autres SDF qui "squattaient" en même temps "son" sol. Régulièrement, le commissariat intervenait pour enlever des encombrants et détritus qui étaient leur fait et non celui de Florian ou de sa compagne.

Florian est mort "brutalement" et sa compagne a été emmenée à l'hôpital en état de choc. Nous n'en savons pas plus pour l'heure. Agression ? Mort brutale mais naturelle ?

Le monde de la rue, la nuit, est dur. Surtout pour celui qui commence à essayer à s'en sortir, et ce avec l'aide précieuse des maraudes. Paradoxalement, il se fragilise alors, tant par une santé qui peu à peu se déshabitue de la rue que par une « démarginalisation ».

Sur le sujet de la lutte contre l’exclusion, nous mettons au cœur de notre action municipale la nécessité de renouer du lien social avec les personnes à la rue pour leur faire reprendre confiance en eux et leur permettre de sortir de la rue.

Mais cela prend du temps, beaucoup de temps, dès fois trop.

http://www.mortsdelarue.org/

Pour rappel, pour signaler un SDF de l'arrondissement: sdf3@paris.fr Ces signalements seront transmis aux maraudes et nous aideront à (re)prendre contact avec les personnes à la rue.

Flash Infos Compte Rendu de Mandat - Intervention sur la communication du Maire de Paris sur notre politique du handicap

Monsieur le Président, mes cher-e-s collègues,

Après tant de décennies de luttes pour une prise en compte transversale du handicap dans nos politiques publiques, la récente introduction systématique d’ « un volet handicap » dans l’élaboration des lois voulue par notre nouveau gouvernement et notre parlement, marque encore une étape.

A Paris, dès l’arrivée de la gauche en 2001 et sous l’impulsion des élus, beaucoup d’actions ont été initiées par les services de la ville et du département particulièrement impliqués et sensibles à ces questions.

De nombreuses actions ont été menées sur la base du premier schéma départemental 2006-2011, et grâce à l’investissement des agents de la Ville dans plusieurs mairies d’arrondissement. A titre d’exemple, le Conseil Local du Handicap a ainsi contribué à la concertation en vue du réaménagement de la Place de la République et de la rue Rambuteau. Beaucoup de ces propositions sont reprises. Par ailleurs, en partenariat avec notre Espace Public Numérique, le soutien de nos conseils de quartier et de la Mairie de Paris, un vaste projet de mise en accessibilité de leurs locaux et matériels permettra, dès le mois de novembre prochain, à tous d’accéder aux nouvelles technologies dans le centre de Paris.

Grâce aux schémas directeurs destinés aux personnes en situation de handicap pour l’autonomie et la citoyenneté ainsi que pour l’accessibilité de la voie publique, des avancées ont été faites grâce à la prise en compte du handicap à toutes les étapes de la vie à Paris. Des progrès importants ont été réalisés pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap, de l’enfance à l’âge adulte.

Les structures d’accueil de jeunes enfants  que sont les crèches, les haltes garderies ou les jardins d’enfants ont amélioré de manière significative leur offre d’accueil, notamment, en renforçant la formation des professionnels et en élargissant leurs équipes. Certaines structures d’accueil ont des projets d’établissements spécifiques pour faciliter cette inclusion. En effet, 8 établissements spécialisés réservent jusqu’à 30 % de leur capacité à des enfants en situation de handicap.

En matière d’accès au logement, l’une des avancées majeures de ces cinq dernières années pour la connaissance des besoins porte sur l’ajout depuis mars 2011 d’une annexe facultative au dossier de demande de logement social qui permet à la personne d’informer la commission d’attribution des logements sociaux sur sa situation de handicap. Pour les situations où l’autonomie doit être garantie au maximum, nous avons développé les unités de logements spécialisés. Ces appartements accessibles conçus pour accueillir des personnes lourdement handicapées souhaitant vivre à domicile ont été développées ces dernières années. Aujourd’hui, Paris compte environ 80 logements ULS dont 60 avec une permanence de nuit. Je tiens aussi à souligner les efforts que font les bailleurs sociaux en matière de travaux de mise en accessibilité soit dans le parc existant soit dans les nouveaux logements sociaux. Et à ce titre, je salue l’engagement que vous avez rappelé jeudi dernier lors de votre compte rendu de mandat à la Mairie du 3^e devant Xavier, engagé au Conseil local du handicap du 3^e, d’avoir 40% de logements accessibles dans le parc social d’ici 2016.  

Dans le milieu professionnel, la collectivité parisienne et la MDPH sont engagées aux côtés de l’État comme partenaires pour favoriser l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Le taux d’emploi direct de bénéficiaires de l’obligation d’emploi au sein de la collectivité parisienne s’élève à 6,7 %, ce qui fait de la Ville de Paris l’un des premiers employeurs territoriaux de ces publics.

Toutefois, ces actions et réalisations restent perfectibles. C’est bien l’objet de ce second schéma départemental et de ce Plan d’accessibilité tout deux construits en concertation avec les représentants des usagers, les associations, les gestionnaires des établissements et services, les différentes directions de la Ville, etc… La constatation de certains blocages institutionnels ou législatifs, la réalisation notamment de 140 entretiens individuels et collectifs, l’exploitation de questionnaires et d’un diagnostic de terrain fondé sur des visites effectuées en compagnie d’usagers volontaires ont mis en exergue les évolutions que notre collectivité se doit de leur impulser. Trois chantiers retiennent mon attention.

Tout d’abord l’accès aux droits. Si la mise en place, en 2006, d’un guichet unique d'accueil, d’accompagnement et de conseil a facilité la diffusion de l’information pour les personnes en situation de handicap et pour leurs familles avec la MDPH, pour autant, ces actions sont à poursuivre car ces personnes continuent de rencontrer des difficultés pour se repérer dans l’ensemble des dispositifs. Les permanences LSF en mairie du 9 et du 14 et bientôt la permanence handicap psychique et mentale à la mairie du 3 y concourent. De même, l’élaboration d’un guide du handicap à Paris diffusé me semble-t-il dès le mois prochain rendra encore plus efficace et efficient notre accompagnement.

Il faut également pouvoir partager les ambitions au-delà des frontières du périphérique. Entre 2006 et 2011, 1 043 places en établissements et en centres d’accueil de jour, dont 500 sont d’ores et déjà ouvertes, ont été programmées. Si le nouveau schéma prévoit la création de 264 places, cela reste encore insuffisant pour pallier aux demandes. Les contraintes du territoire parisien et les conditions de délivrance des autorisations d’ouverture délivrées par l’Agence Régionale de Santé, procédure qui a considérablement retardés de nombreuses créations d’établissement, freinent le développement de ces structures. En effet, ce type de projet nécessite une emprise foncière importante ou un environnement particulier, notamment pour proposer des activités diversifiées, adaptées aux besoins des personnes accueillies que Paris ne peut pas toujours offrir.  Une coopération interdépartementale entre Paris et l’Essonne a dernièrement permis la construction d’un foyer d’hébergement pour adultes autistes « La Lendemaine ». Situé dans l’Essonne, il accueille 12 parisiens autour d’un projet de ferme agricole. La duplication de telle structure médico-sociale innovante pourrait être facilitée si les ARS modifiaient leurs procédures d’appel à projet. Tel est le sens du vœu que j’ai déposé avec les élus du Groupe SRGA.

Enfin, il faut continuer à chercher à remplir les besoins fondamentaux d’accueil et d’hébergement des handicaps lourds tant que nous serons en dessous de la moyenne des besoins constatés. L’ARS a annoncé devoir arrêter la programmation des Maisons d’Accueil Spécialisées (MAS) sur le territoire parisien alors que Paris reste sous doté au regard des moyennes nationales et franciliennes. Malgré un effort important ces dernières années, Paris ne compte que 407 places en MAS et, comme le souligne le présent schéma, des besoins particuliers ont été identifiés qui nécessitent des réponses adaptées comme le polyhandicap ou les personnes autistes très « déficitaires ». C’est pourquoi les élus de mon groupe souhaitent que l’Etat s’engage à accompagner la programmation des MAS prévue dans le cadre du présent schéma.

Monsieur le Président, mes chères collègues, en matière de handicap, il faut souvent faire preuve de volontarisme pour faire avancer l’inclusion de tous les citoyens. Et notre Ville n’en manque pas, au vu des résultats qui sont les siens en ce domaine. Mais il faut aussi faire preuve d’imagination pour continuellement s’adapter aux nouveaux besoins et exigences des personnes en situation de handicap pour vivre comme tout un chacun dans un environnement qui ne les bride pas. La démarche participative voulue pour la réalisation de ce schéma et les objectifs concrets et élevés affichés  assurent une bonne conjugaison pour que notre politique soit suffisamment forte pour épancher la soif d’inclusion et de citoyenneté de chacun, quelque soit son handicap !

Vu dans la presse: compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë: le Conseil local du handicap dans la place!

Bertrand Delanoë ouvre le débat sur les loyers

Salle comble à la mairie du IIIe arrondissement hier soir ! Pour la première réunion de compte rendu de mandat 2012 (réunions renouvelées chaque année), près de 200 personnes faisaient face à Bertrand Delanoë, le maire de Paris, sa première adjointe et dauphine, Anne Hidalgo, Jean-Yves Mano, adjoint au logement, et Pierre Aidenbaum, maire du IIIe arrondissement et président de la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris). Le maire a tenu à souligner ses efforts en termes de logements sociaux. « Aujourd’hui, le logement social représente 17,5% du parc locatif de la capitale, se réjouit Bertrand Delanoë. Il m’importe beaucoup que les 25% de logements sociaux soient atteints d’ici 2025. » L’assistance a posé de nombreuses questions. Xavier, habitant engagé au Conseil local du handicap, a interpellé les élus sur le sujet de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Bertrand Delanoë a répondu que 40% des logements du parc social de Paris seraient adaptés au handicap en 2020.

Iris Gaudin

Le Parisien, 21 septembre 2012

Pierre Aidenbaum, Maire du 3e, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Sabine Baïetto-Beysson, présidente de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne, et Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement

Compte-rendu de mandat de Bertrand Delanoë: les loyers en question

Jeudi 20 septembre à 18h30, à la Mairie du 3e arrondissement, Bertrand Delanoë s’adressera aux parisiens lors de son compte rendu de mandat 2012.

Comme chaque année, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, convie les habitants de tous les arrondissements à assister à son compte rendu de mandat afin de rendre compte de son action municipale au cours des douze derniers mois. Lors de cette réunion publique, ce jeudi 20 septembre à 18h30 à la Mairie du 3e arrondissement, le thème des « Les loyers à Paris » sera abordé.

De plus, à l’occasion de ce rendez-vous annuel présent dans les 20 arrondissements de la capitale, les parisiens sont invités à s’exprimer, débattre et échanger sur leur ville en temps réel via Twitter.

Dès le 20 septembre, connectez-vous sur #CRM2012.

Conseil d'arrondissement: la rentrée des élèves du 3e au programme

Hier soir, le premier conseil d’arrondissement de la rentrée a lancé le programme de la future crèche de la rue de Montmorency avec 47 berceaux (et un programme de logements sociaux dans les étages). Une bonne nouvelle pour les parents du 3^e !

Outre le lancement de la Société publique locale du Carreau du Temple et les autorisations de réhabiliter les 4 entrées du marché des enfants rouges, ma collègue, Patricia Brebion-Valla, adjointe au maire chargé des affaires scolaires et de la réussite éducative, a fait le point sur la rentrée dans notre arrondissement.

La rentrée s’est bien déroulée dans le notre  arrondissement malgré un contexte contraint, comme chaque année avec des petites variations. 

Elle a concerné 2 180 élèves, dont 920 en maternelle (pour 34 classes) et 1 260 en élémentaire (pour 53 classes). Nos difficultés cette année se sont concentrées sur les effectifs de maternelles avec une augmentation très significative, et une gestion de file d’attente pour les écoles Dubois, Turenne et La Perle et un travail conjoint avec nos collègues du 4^ème. Tous les enfants ont été scolarisés

En élémentaire la situation est différente, le faible effectif des grandes sections de l’an dernier a provoqué un creux dans les effectifs de CP. Alors que chaque année nous nous avions ouvert une classe, nous avons dû accepter la fermeture d’une classe à l’école des Vertus, victime de très nombreux départ de familles.

Les petites sections sont très remplies (30 enfants par classe), tout comme les moyennes sections ce qui annonce des difficultés pour les années à venir.

Le phénomène va s’accentuer.

Pour rappel, le rectorat a décidé pour cette rentrée des classes de maintenir, comme pour les années passées,  un certain équilibre général sur Paris mais les réductions de postes ont continué à se porter sur les RASED (46 postes de moins sur Paris contre 27 l’an dernier, ce qui n’est que la poursuite du mouvement entamé les années précédentes) et les remplaçants (34 postes supprimés), ce qui annonce une équipe de remplaçants en peau de chagrin incapable de pallier aux absences en cours d’année. L’arrondissement est une nouvelle fois touché par la réduction des RASED, un psy et une maître E en moins. Nous attendons la nouvelle répartition des moyens (11 personnes entre le 12^ème et nous. Le réseau a perdu cinq personnes depuis le début de la réforme des RASED. Nous rappelons notre attachement au maintien de cette structure d’aide aux élèves en difficulté non compensé par la mise en place de l’aide personnalisée.

En raison des modifications opérées les années précédentes dans la sectorisation de nos 3 collèges la rentrée s’est déroulée sans soucis particuliers même si les effectifs restent contraints à Victor Hugo et Béranger, les locaux n’étant pas extensibles. Pour Béranger une analyse de la répartition des locaux a été réalisée avec la DASCO et une redistribution entre l’école et le collège devrait être possible pour la rentrée prochaine. Pour le collège Victor Hugo, un dossier complet rappelant les conditions matérielles d’accueil des élèves a été transmis à la Ville et au Conseil Régional pour une étude d’extension de l’annexe Barbette.

Un point sur les travaux : la mairie poursuit ses efforts de rénovation et de mise aux normes de sécurité. La programmation sur le total de l’année 2012 se monte à 660 000€ d’investissements et 90 000 € de fonctionnement. Elle est principalement axée sur des postes importants  avec la poursuite du remplacement des menuiseries (huisseries, porches, portes) qui devrait apporter des économies d’énergie certaines à des établissements par ailleurs beaux et classés mais pas très adaptés, comme à l’école Béranger, et la poursuite de la mise en conformité électrique d’installations anciennes qui avaient grand besoin d’être rénovées, ainsi que des systèmes d’alarme-incendie, comme à l’école 4 fils.

Immeuble de la Garantie ? Nous voulons des garanties pour du logement !

En septembre 2010, je publiais un post concernant le choix de l’Etat de l’époque de déplacer les activités de l’immeuble de la Garantie et le souhait du gouvernement d’alors de mettre en vente ce magnifique bâtiment.

Si le souhait de déplacer les activités au nom de la rationalisation de l’activité, le gouvernement a changé. 

Reprenant l’engagement de François Hollande, la ministre du logement, Cécile Duflot, a fait publier une liste de biens publics que l’état a l’intention de céder gratuitement ou de vendre aux collectivités avec une forte décote, afin de leur permettre d’atteindre les nouveaux objectifs en matière de logements sociaux , la loi SRU fixant un nouvel objectif à 25%.

Je ne vais pas revenir sur cette liste qui a de suite été qualifiée d’incomplète, de datée,… bref un couac technique. Mais une chose est sûre : la Garantie n’y était pas.

Nous avons donc décidé collectivement au sein de l’équipe municipale d’interpeller la ministre du logement sur ce sujet pour lui demander de bien vouloir rajouter cette adresse dont l’ampleur nous permet d’imaginer logements sociaux, crèches,… et qui pourra encore changer la vie dans l’arrondissement.

Voici ici le courrier que Pierre Aidenbaum, maire du 3^e, lui a adressé :

« Madame la Ministre, Chère Cécile Duflot,

Suite aux informations parues dans la presse et aux diverses annonces faites dans le cadre du transfert des biens de l’Etat aux collectivités territoriales, j’attire votre attention et souhaite vous faire part de mon grand intérêt pour l’immeuble « Hôtel de la Garantie » sis 14 rue Perrée à Paris 3e.

Cet immeuble de bureaux administratifs construit pour abriter les services de la « Garantie », dépendant de la direction générale des impôts et chargé du contrôle officiel du métal précieux est l’objet depuis 2 ans d’une restructuration et d’un redéploiement desdits services sur différents sites. Il est donc appelé à terme à être libéré.

Dès le 21 juillet 2010, j’écrivais au Ministre du budget, François Baroin, pour connaître son intention quant à sa destination. Celui-ci ayant annoncé devant le Conseil Immobilier de l’Etat au mois d’octobre 2010 la délocalisation future des laboratoires de la douane et confirmé que « l’Etat vendait par la même occasion un pâté de maison entier de grande valeur, au cœur de Paris », j’ai demandé une étude de faisabilité que je tiens à votre disposition, à la Régie Immobilière de la Ville de Paris qui a conçu un projet mixte d’une grande ampleur dont une grande partie est affectée à un programme de logements sociaux.

Cet immeuble représente une opportunité exceptionnelle dans un arrondissement dépourvu de foncier où les demandes s’accroissent en fonction de l’augmentation régulière de la population et je me permets d’insister auprès de vous afin que nous puissions travailler dès à présent sur ce projet qui répond aux attentes très fortes des parisiens.

Je vous indique enfin que j’ai saisi de ce dossier, en date du 7 juin dernier Jérôme Cahuzac, Ministre du budget et que Bertrand Delanoë, Maire de Paris, le suit avec beaucoup d’attention.

Je vous remercie des suites que vous réserverez à cette demande ainsi que m’en tenir informé.

Je suis à votre disposition et je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Bien cordialement,

Le Maire, Pierre Aidenbaum. »

Bientôt, ici-même, sa réponse!

Semaine locale du handicap: Sébastien Dolidon sera le photographe invité de la session 2012!

Après notre appel à projet qui a reçu une dizaine de réponses, un jury, que je présidais, composé de Patrick Badard, élu à la culture du 3^e, Marie Robin, galeriste, Françoise Vauché, Nathalie Salé et Nicolas Cuvillier, du Bureau du Conseil local du handicap, et Jérôme Lacinga, du collectif l’Art et l’Etre, a choisi, hier soir, parmi une dizaine de projets, la proposition de Sébastien Dolidon, photographe habitant l’arrondissement. Il publie dans Art-Press, Libération, Lire, Le Magazine Littéraire, Mouvement, Sofa, So Foot, The Observer, Têtu, Evene.fr .

Les travaux qui nous ont été présentés étaient tous de qualité mais celui de Sébastien Dolidon nous a plu tant par son talent que par la capacité qu’il a eu à retranscrire dans les clichés proposés, avec précision, des situations de communication, d’échange, d’inclusion qui nous ont touchés.

Il recevra donc un prix qui lui permettra de défrayer et rémunérer son travail pour une exposition qui aura lieu à la Mairie du 3^e du 12 au 17 novembre (et pourquoi pas un peu plus, ailleurs ?). Il réalisera donc 7 photos sur le thème de la communication des personnes en situation de handicap, sujet de la Semaine locale du hancidap 2012.

« J’aimerais réaliser une série de photos joyeuses. J’ai imaginé 7 mise en scène qui illustrent la spécificité de communication pour les personnes handicapées, parfois à travers d'expériences que j’ai vécu à leur contact : le langage des signes, le regard, le contact physique, le jeu, partager une activité physique... Je veux y créer une esthétique sophistiquée à l’aide de flashs pour éviter le coté triste des photos que l’on voit habituellement. J’ai choisi de traiter la communication comme le lien spécifique des personnes handicapées entre elles, mais aussi avec les autres. » Sébastien Dolidon

Pour découvrir ses photos et son univers : http://www.sebastiendolidon.fr/

Amélioration de l'habitat / Développement durable? C'est parti dans le 3e!

P. Nicolle, P. Delaroa, M. Beck

Aujourd’hui, nous avons reçu les lauréats de notre appel d’offre pour l’opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) dédiée au développement durable dont nous sommes à l’origine dans le 3^e (aidée par l'Atelier local d'urbanisme) et qui a pour territoire 300 immeubles autour de la place de la République. C’est avec satisfaction que je retrouve les équipes du Pact de Paris avec Philippe Delaroa et Marianne Beck, puisque elles avaient aussi eu la charge de l’OPAH Arts et Métiers vouée à la lutte contre l’insalubrité. Il s’occupera des montages de dossiers, des demandes de financements et des suivis des chantiers. Et j’aurai aussi le plaisir de travailler avec Pascal Nicolle, de l’agence de communication La Suite dans les Idées, qui officie de longue date pour les collectivités locales via des procédures participatives très intéressantes.

Cette OPAH est innovante par trois aspects. Tout d’abord, elle traite de l’ensemble des aspects du développement durable : thermique (économie d’énergie), social (mixité) et sociétal (accessibilité). Ensuite, elle prendra la forme d’un appel à projet : après une grande période d’information, les copropriétés pourront présenter des projets de réhabilitation de leurs immeubles et seront retenus les plus ambitieux et les plus réalisables. Enfin, elle sera épaulée par une équipe de communication totalement dédiée à ce dispositif. D’où l’importance pour nous d’avoir pour gérer cette OPAH deux structures distinctes, à l’aise chacun dans son rôle : technique pour l’un, communication pour l’autre.

Rendez-vous fin d’année pour le début de cette OPAH qui devra durer 3 à 4 ans !

Chronologie de la mise en place de l’OPAH

3 mars 2009 : vœu voté en conseil d’arrondissement

10 mars 2009 : vœu voté au Conseil de Paris

19 février 2010 : discussion avec le cabinet de Jean-Yves Mano, adjoint au maire du 3e sur le périmètre d’action de l’OPAH

2 juin 2010 : lancement d’un diagnostic territorialpour confirmer l’intérêt d’une OPAH

3 février 2011 : rendu du diagnostic territorial

7 juillet 2011 : discussions avec la mairie centrale sur la rédaction du cahier des charges de l’OPAH

13 mars 2012 : lancement de l’appel d’offre pour lesgestionnaires de l’OPAH

Vous pouvez suivre l'actualité de l'OPAH 2D2E en cliquant sur la rubrique "Au fil de l'O...pah 2D2E" dans la partie "que trouver sur ce blog?" à droite.