30 juin 2011

Mon choix est fait: Martine Aubry


Depuis ce matin, les choses se précisent et il commence à être l'heure de faire un choix. Le mien est fait. Et je n'ai pas voulu le faire par défaut.

Je ne m'en suis jamais caché, j'ai été, avec tant d'autres, fidèle à Dominique Strauss-Kahn, à son action, en France, en Europe et au FMI, dans son courant, qui a su faire vivre la sensibilité social-démocrate, et pour sa candidature, qui par son positionnement aurait permis de faire l'alliance des classes moyennes et populaires et d'une grande partie des déçus du socialisme. Mais les évènements de New-York sont passés par là. Et il faut rebondir tant l'enjeu des prochaines présidentielles est important pour celles et ceux qui souffrent de l'action de Nicolas Sarkozy.

Dès lors, trois candidatures étaient à choisir: Martine Aubry et son expérience, François Hollande et son positionnement, Pierre Moscovici et sa cohérence idéologique. Je n'évoque pas Ségolène Royal qui ne porte pas la vision que j'ai du socialisme (mais cela mériterait un autre post...).

J'ai signé dans un premier temps le texte de Pierre Moscovici, l'Audace d'innover, pour deux raisons. Car j'étais en plein accord avec ce qu'il avançait, séduit par les ambitions de réformes profondes plutôt que l'annonce de nouveaux dispositifs, convaincus par son ambition européenne et en accord avec la nécessité de faire émerger de nouveaux acteurs de l'action publique. Et parce que je considérai qu'il fallait peser face aux deux autres candidats pour faire entendre les positions d'un courant assumé social-démocrate.

Cependant, ce dernier a décidé hier soir de rejoindre François Hollande. L'alternative se résume donc entre l'ancien premier secrétaire et Aubry.

Choix difficile car franchement peu d'arguments idéologiques ne les distinguent. Autant le dire, ils viennent des mêmes milieux politiques et portent grosso modo la même vision du socialisme. Certains arguent du compagnonnage d'Aubry avec Hamon et Fabius pour la qualifier de gauchiste, refusant d'y voir une volonté de rassemblement du parti et de remise au travail après l'élection de Sarkozy et des années de guerre fratricide au sein du PS.

Notre projet présidentiel ayant été adopté à l'unanimité, c'est donc sur d'autres critères que nous devons faire notre choix. le mien est fait en faveur de Martine Aubry, et ce pour trois raisons.

Tout d'abord, car je lui sais gré d'avoir su rassembler le parti autour de nos débats, de nos conventions nationales, quitte à faire grincer parfois des dents. Le retour de notre parti sur le devant de la gauche a su se faire dans le respect des uns des autres, cherchant avant tout l'unité et non l'équilibre pour se maintenir en poste, comme cela a été trop longtemps le cas par le passé, nous plongeant dans l'immobilisme le plus total.

Ensuite, car elle a porté, et continue toujours à porter, la logique des primaires. Si nous voulons les réussir, nous devons ouvrir au maximum notre parti et surtout nos débats. Je ne peux imaginer des primaires sans débat public durant lesquels les uns les autres pourront apprécier la personnalité et la sensibilité des candidat-e-s. J'attends trop de ce nouveau dispositif de sélection pour vouloir l'étouffer. Tout le monde n'est pas sur cette position.

Enfin, car j'ai besoin de faire campagne pour quelqu'un dont je suis fier, qui a marqué l'histoire de la gauche et du PS. Je me suis engagé au PS quand Lionel Jospin était Premier Ministre. Et je suis particulièrement fier des 35H, de la Couverture Maladie Universelle et des Emplois Jeunes qui ont marqué un renouveau de l'action publique. Je ne crois pas que l'on puisse se permettre d'être "normal" face à Nicolas Sarkozy. Ces marqueurs idéologiques sont pour moi très importants car ils sont identitaires.

Maintenant, les choses sont lancées. Gageons que ces primaires se passeront dans le respect le plus total des uns des autres.

En attendant, j'espère que nous serons nombreux à soutenir Martine Aubry pour la victoire de la gauche et du PS.

Nous nous retrouverons lundi 4 juillet à 20h30 pour lancer notre campagne dans le 3e au local de section, 40, rue Charlot.

http://www.martineaubry.fr/

29 juin 2011

Entre une nuit à l’hôtel et une nuit à la rue…


Suite à l’annonce de la réduction des moyens de l’Etat dévolus au Samu-social pour l'hébergement des familles à l'hôtel, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë et le Président socialiste de la région, Jean-Paul Huchon, ont présenté, jeudi 23 juin 2011, avec les associations de solidarité (Emmaüs, Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde, Croix Rouge, France Terre d’Asile, FNARS,..) un texte commun baptisé « Manifeste pour une autre politique d'hébergement des sans-abri ».

En tant qu’administrateur du Samu-Social de Paris, je m’associe pleinement à ces revendications.

Les restrictions budgétaires décidées par le gouvernement sont en effet telles que le Samu-social fermera, le 30 juin, le centre d'hébergement d'urgence Yves Garrel, seul centre d'hébergement parisien qui, jusque-là, proposait des places aux femmes. Si une solution provisoire a été trouvée dans le 15e pour les hommes qui y étaient également accueillis, l'État refuse de financer un nouveau centre destiné aux femmes. Sous l’impulsion de nombreuses associations féministes, avec le soutien de Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, un rassemblement s’est tenu hier soir, devant le centre d'hébergement promis à fermeture, au 66, boulevard Richard Lenoir dans le 11e.

Les élus signataires du manifeste dénoncent également la fermeture brutale et immédiate de 5000 places d’hébergement en Ile-de-France, la remise à la rue de milliers de familles alors qu’il manque près de 13 000 places d’hébergement en Île-de-France et la diminution des crédits en faveur du logement social.

Ils demandent, donc, à l'Etat, de rétablir les crédits affectés l'année dernière au 115 et au Samu-social, une meilleure répartition des places d'hébergement d'urgence dans la région parisienne, la suspension des expulsions locatives pour les locataires de bonne foi ou encore le développement de « Louez solidaire » en région.

Avec une diminution budgétaire de 25%, le désengagement étatique du financement d'hébergement d'urgence en Île-de-France est d’autant plus inquiétant, qu’il intervient au moment où de plus en plus de femmes avec enfants se retrouvent à la rue. La proportion de ces dernières dans les sans-logis est, ainsi, passée de 13% en 1999 à 16,7% en 2009, l’augmentation croissante des familles monoparentales expliquant en partie ce phénomène de précarisation. Le gouvernement, par l’intermédiaire de la Préfecture, ne semble malheureusement pas alerté par ces chiffres.

Pourtant, cette décision « d’en haut », contestée par l’association Droit au logement devant le tribunal administratif de Paris, tend à revenir sur la mission de service public de l'Etat, à travers la remise en cause du principe d’obligation de l’aide sociale à l’enfance.

Entre une nuit à l’hôtel et une nuit dans la rue, la gauche, elle, a choisi son camp !

Le manifeste est consultable sur le site de la Mairie de Paris.

27 juin 2011

Avec cette chaleur, pensons à nos seniors !


La plate-forme téléphonique d’appel des personnes fragiles inscrites sur le système de vigilance CHALEX est activée à Paris !

Ce plan d’action, instauré en 2004 par la municipalité, a pour ambition de prévenir les risques sanitaires ou sociaux graves chez les personnes faibles, notamment âgées, en cas de période de fortes chaleurs et de canicule, des opérateurs formés et mandatés par la Ville étant spécifiquement mobilisés à cette occasion afin de contacter et de suivre régulièrement nos seniors.

Conformément au dispositif national, ce plan canicule départemental tient compte des trois niveaux progressifs d’alerte, qui sont fonction de l’intensité de la canicule : le niveau 1 de veille saisonnière et de vigilance (déclenché automatiquement du 1er juin au 31 août de chaque année), le niveau 2 de mise en garde et actions déclenché par le Préfet de Police pour Paris sur la base de l’évaluation des risques météorologiques et sanitaires (réalisée par l’Institut de Veille Sanitaire et Météo France, la décision de déclenchement devant être prise lorsqu’il est prévu de dépasser pendant 3 jours consécutifs la température de 31 degrés le jour et de 21 degrés la nuit et enfin, le niveau 3 de mobilisation maximale, s’apparentant au plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), déclenché par le gouvernement.

J’encourage donc les personnes les plus fragiles résidant dans la capitale, à s’inscrire sur le fichier CHALEX en composant le 3975, pour que leur été 2011 se déroule dans les meilleures conditions possibles. Si vous êtes déjà inscrit, pensez de toute urgence à actualiser les données que vous avez fournies l'année dernière (changement d'adresse, de code d'entrée, de dates d'absence,..).

N’hésitez pas à faire circuler l’information autour de vous (gardien, pharmacien, médecin,..) et à sensibiliser votre entourage proche, aux risques de la canicule et de l’isolement, plusieurs aides valant mieux qu’une…

25 juin 2011

Marche des fiertés LGBT: ne pas marcher pour ses droits mais pour l'égalité des droits


Communiqué de Presse
de la Mairie du 3e

Les citoyens d'une même nation, tous sujets aux mêmes devoirs, doivent disposer des mêmes droits. Pourtant cette égalité aux yeux de la loi reste à conquérir dans de nombreux domaines et aujourd'hui encore, les couples de même sexe et leurs familles sont loin de bénéficier du même statut ou d'avoir accès aux mêmes soutiens que les autres.

Le principe d'égalité suppose aussi que notre société et notre Droit combattent, avec la plus grande vigueur, les discriminations et violences dont peuvent faire l'objet des citoyennes et citoyens au seul motif de leur identité. La Mairie du 3e a toujours eu à cœur de combattre la haine de l'autre sous toutes ses formes : pas plus que le racisme ou l'antisémitisme, les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre ne sauraient être tolérées dans une société réellement égalitaire et républicaine.

Le débat parlementaire de ce mois de juin, qui a vu la Droite refuser l'ouverture du mariage aux couples de même sexe et mis en exergue les préjugés de certains députés UMP, nous rappelle qu'en matière d'égalité, et à un an de l'élection présidentielle, le combat reste à mener.

C'est là tout l'enjeu de la Marche des Fiertés LGBT (Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans) qui cette année a pour mot d'ordre « Pour l'égalité, en 2011, je marche, en 2012, je vote ». Chaque année, cette Marche rappelle avec détermination ce qui devrait être un principe essentiel : l'égalité des droits, tout simplement, et la fin des discriminations.

Alliée déterminée de la cause LGBT, la Mairie du 3e s'associe cette année encore à de la Marche des Fiertés.
Le 25 juin, un calicot et un drapeau aux couleurs de l'Arc-en-ciel (symbole de la lutte LGBT depuis 1978) trôneront à l'entrée, sur le balcon et dans l'escalier d'honneur de la Mairie.

Pavoiser la Mairie du 3e avec le drapeau des luttes LGBT à l'endroit même où sont célébrés les mariages, et dans ce lieu qui incarne les valeurs de la République, c'est, à notre niveau, un geste politique fort. Ce geste symbolique s'ajoute au travail de fond mené au quotidien par la Mairie à travers des expositions, des débats et des échanges, afin de prévenir et sensibiliser le plus grand nombre au combat contre l'homophobie.

Par ailleurs, la Mairie du 3e, en partenariat avec AIDES, permettra à tous ceux et celles qui le souhaitent de se faire prendre en photo avec un message contre les LGBT-phobies et la sérophobie dans le bus de prévention de l'association, stationné 10, rue Rambuteau (jusqu'au 26 juin, de 10h à 17h).
Ce bus mettra également à la disposition de la population un test de dépistage gratuit, anonyme et rapide du VIH.

Communiqué de Presse de l'Inter-LGBT

Photo de Sheridan Square, lieux des émeutes de Stonewall à New York en 1969.

22 juin 2011

3 ans après... Compte rendu de mi-mandat!


Cela fait maintenant trois ans que nous avons été élus aux côtés de Pierre Aidenbaum pour donner avec Bertrand Delanoë un temps d’avance au 3e arrondissement.

3 ans que Pierre Aidenbaum m’a confié quatre délégations qui sont pour moi des défis à relever afin de renforcer la qualité de vie dans notre arrondissement : le logement, les affaires sociales, les seniors et les personnes en situation de handicap.

Nous avons donc décidé de rendre compte de notre action à mi mandat afin de renforcer le lien entre notre action et les souhaits des habitants. C’est pourquoi je vous donne rendez-vous afin de discuter avec nous du mercredi 22 au samedi 25 juin dans la cour de la Mairie du 3e et plus particulièrement le vendredi 24 juin à 18H30 pour une soirée festive de clôture.

Pour ma part, je me permets de vous dresser ci-dessous les principaux axes des actions que j’ai entreprises. D’autres sont en cours de réflexion. Je reste à votre disposition pour en parler et répondre à vos questions !

Logement

- 700 logements financés depuis 2001, 82 livrés en 2010 et encore une centaine en cours à travers 13 chantiers
- suivi précis des chantiers pour répondre au mieux au besoin des demandeurs de logement du 3e, XX logements au minimum sont attendus d’ici la fin de la mandature
- renforcement de la transparence et de l’efficacité de la commission d’attribution des logements sociaux
- développement du logement social et à loyer maîtrisé dans le diffus comme rue Pastourelle, rue Ste Apolline, rue de Turenne,…
- vigilance contre l’insalubrité à travers la mise en place d’outil de suivi des signalements et l’entrée de nouveaux immeubles dans les dispositifs existants
- réflexion en cours sur le lancement d’une Opération programmée d’amélioration de l’habitat vouée au développement durable
- dénonciation constante des immeubles vacants et tentatives de médiations auprès des propriétaires (80 rue de Turenne, immeuble CCA,…)
- renforcement de l’information des demandeurs de logements sur leurs dossiers et les procédures par des permanences hebdomadaires et un guide en cours de rédaction
- réforme en cours du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais pour intégrer nos objectifs en matière de logement au document d’urbanisme gérant le centre de Paris.


Affaires Sociales

- ouverture de la résidence sociale familiale du 22, rue Béranger
- définition et localisation d’une autre résidence sociale pour 10 jeunes femmes enceintes ou avec enfant au 16, rue de Beauce
- définition et localisation d’une maison relais pour SDF vieillissants au 58, rue du Vertbois
- mise en place d’une coordination des services sociaux municipaux et spécialisés à travers les Comités de Pilotage des Affaires Sociales, dispositif repris par la Ville de Paris depuis, afin de déterminer des projets d’actions collectives au plus près du territoire
- coordination des maraudes SDF et création d’une adresse mail de signalement sdf3@paris.fr
- ouverture d’une salle municipale à chaque hiver pour accueillir les personnes à la rue


Seniors

- diversification des activités proposées aux seniors à travers la refonte des Temps Libres
- création des ateliers intergénérationnels mêlant toutes les générations autour d’activités culturelles, musicales, artistiques,…
- lancement du Réseau Logement Seniors, une alternative concrète aux maisons de retraites pour les seniors qui se trouvent « âgés mais pas si vieux »
- mise en place d’un dispositif d’accompagnement Mairie/Domicile et au sein des voitures du PAM à travers des jeunes en Service Civile Volontaire


Personnes en situation de handicap

- mise en place d’un Conseil local du handicap, instante de démocratie participative unique à Paris pour les personnes en situation de handicap
- organisation annuelle de trois Semaines Locales du Handicap ayant pour but de sensibiliser nos concitoyens à la question du handicap
- création d’un guide d’accessibilité culturelle et touristique pour enfants en situation de handicap
- ouverture de deux structures d’accueil pour personnes en situation de handicap, rue du Temple et cour de Venise
- travaux d’accessibilité de l’Espace public numérique et achat de matériels d’accessibilité en cours pour lutter contre toutes les formes de fracture numérique.

21 juin 2011

Fête de la Musique, version Préfecture: dansez mais en silence!

Reprise du blog après quelques jours de vacances!


Ce soir, c’est la fête de la musique. Depuis 30 ans, cette fête permet à tout un chacun de sortir danser, chanter, écouter, s’amuser et retrouver ses ami-e-s ou en rencontrer. C’est aussi un excellent moment pour se laisser faire sans a priori par de nouvelles formes musicales, sans chercher ni à les juger ni à les condamner. Tout cela en a fait un tel succès que cette fête est aujourd’hui internationale.

Mais faut-il croire que tout cela ne plait pas ou fait peur. Bien sûr, des riverains, des associations de riverains, et on peut les comprendre, se mobilise pour limiter les débordements, sans eux-mêmes en être pour autant exempts. Car il nous manque une méthode de détermination systématique des nuisances subies ce qui permettrait de bien cerner les abus, tant des exploitants que des riverains ; car il nous manque des lieux de discussion, de médiation pour régler et prévenir ces écarts de conduite. Je l’ai déjà écrit, les Etats généraux de la Nuit orchestrés par Mao Peninou ont permis de faire partager ce constat et de proposer dans chaque arrondissement l’installation de commission regroupant mairie, commissariat, riverains et exploitants.

De même, je crois que la proposition de loi que vient de déposer Sandrine Mazetier, députée PS de Paris, est d’importance et permet de répondre à certains des enjeux. Elle propose de permettre aux municipalités le soin de définir elles-mêmes le montant de l’amende appliquée en cas de non respect du règlement des terrasses. Aujourd’hui, il est de 35 euros, autrement dit rien du tout… Parallèlement, elle propose de rendre obligatoire un diagnostic bruit lors de chaque achat ou location d’appartement, pour que tout le monde s’intéresse à un bien dans toutes ses facettes et puissent assumer ses choix. Ce respect d’antériorité de la présence d’un exploitant (bien sûr s’il respecte les règles) permettra aussi de fonder un délit de harcèlement pour atténuer les ardeurs de certains « mauvais voisins ».

Mais ce qui m’étonne surtout aujourd’hui est l’attitude de la Préfecture de Police risquant ce soir de limiter grandement cette fête qui se déroule uniquement une fois par an dans le Marais. En effet, ce qu’elle donne d’une main, elle le retire de l’autre. Nous avions demandé à pouvoir piétonniser le secteur Ste Croix de la Bretonnerie/Archives pour permettre de mieux gérer les regroupements bon enfant et de les protéger de la circulation. Autorisé. Pour la première fois. Mais par contre, cette année, elle interdit les sonos…

Cette année, vous danserez, dans la rue, mais sans musique… Ubuesque ?

En attendant, le 3e fera tout de même la fête ! Cliquez ici pour le programme.