16 juillet 2010


Allez, j'avoue...
Un peu plus...
Un bon mois...
Histoire de se requinquer!

De très belles et bonnes vacances ou moments de repos à tous et toutes!

Et pour les jeunes du 3e, ne manquez pas M'été Baskets!

15 juillet 2010

Le Carreau du Temple: ça démarre!



Comme vous le savez, le futur Carreau du Temple a débuté sa transformation fin 2009, par des travaux de démolition intérieure qui se sont achevés sans avoir causé de nuisances.

Dans le même esprit d’information et de préparation minutieuse, digne de l’ambition de notre arrondissement pour l’aménagement de ce nouvel équipement public, le lancement de la deuxième phase du chantier va rentrer en action. Elle comprend la dépose des verrières, puis le terrassement des fondations jusqu’à 6 mètres de profondeur à l’occasion duquel se dérouleront les fouilles archéologiques préventives.

Du point de vue du stationnement, cette phase de travaux se caractérise par une emprise de chantier nécessairement plus importante impactant provisoirement, dès mi-juillet, les voies suivantes :

- Rue Dupetit-Thouars, modification du sens de circulation de la portion Dupuis/Franche-Conté ;
- Rue Perrée, remise en sens unique ;
- Stationnement rues Dupetit-Thouars et de Picardie partiellement neutralisé au droit du Carreau ;
- Stationnement rue Eugène-Spüller neutralisé des deux côtés.



Le stationnement des 2 roues sera intégralement reporté sur une zone temporaire située rue Perrée, le long du square du Temple.

Cette information s’accompagne d’un papillonnage préventif des 2 roues, ainsi que de l’installation , début juillet, de panneaux d’aménagement de voirie.

Pour vous remettre le projet en mémoire, cliquez ici.

10 juillet 2010

Vu dans Télé Paris Obs - Duplex sociaux


"Le 30 juin dernier, Bertrand Delanoë assistait à la visite de 16 logements sociaux au 22, rue de la Corderie, dans le 3e arrondissement. Les 8,2 millions d'investissement sont visibles. Le maire de Paris trouve les appartements "magnifiques", les élus lorgnent avec envie les duplex mansardés aux escaliers de bois et vue sur les toits de Paris: un vrai rêve de bobo à portée des familles nécessiteuses. 520 euros le splendide T3 de 71 m², ça fait rêver. L'HLM clapier aux murs en carton-pâte n'est plus de mise. "Aujourd'hui, la moitié de notre activité consiste à rénover des logements sociaux, explique Philippe Roux, l'architecte de l'immeuble. La philosophie est de dessiner des logements qu'on aimerait habiter." Leur réalisation dans des arrondissements qui en sont cruellement dépourvus est donc une question de volonté... et d'argent.

Avec seulement 5% de logements sociaux, le 3e s'attelle en ce moment à d'autres chantiers. Une manière de conserver sur site "les acteurs de l'arrondissement, explique Gauthier Caron-Thibault, adjoint au maire du 3e. Il n'y a aucune raison que l'éboueur ou la caissière soient contraints de quitter l'arrondissement où ils travaillent. Dans le fameux 16e, les boulangeries ont du mal à trouver des employés car il faut rejoindre son poste très tôt." Question cruciale: comment seront attribués les logement? La commission a subi un coup de jeune en 2008. "Elle s'appuie désormais sur l'outil informatique pour qu'il n y ait pas d'injustice, poursuit Gauthier Caron-Thibault. Nous avons retenu dis critères de priorité tels que l'insalubrité, le logement trop petit ou trop cher, les personnes en hôtel meublé... Un logiciel nous présente les dossiers correspondants qui sont ensuite examinés par notre équipe et des représentants des services sociaux. On ne pourra pas nous reprocher un manque de transparence." Les riverains, eux, continuent de ne pas voir d'un très bon oeil la livraison de logement sociaux."

Katia Pecnik - Télé Paris Obs - Semaine du 10 au 16 juillet

Je dois juste modérer la dernière phrase. Il est excessivement rare que les riverains, dans notre arrondissement, manifestent leur désapprobation face à la construction de nouveaux logements sociaux... Il y a bien quelques égoïsmes ici et là mais dans le 3e, ils sont à portion congrue...

09 juillet 2010

L’Etat va prélever 340 millions… sur les organismes HLM !


Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est la surprenante nouvelle à laquelle nous avons été confrontés hier en Conseil d’Administration de Paris-Habitat duquel je fais partie. En effet, alors que les besoins en logements sociaux sont croissants et que les retombées de la crise pèsent de plus en plus sur les foyers modestes et précaires, le gouvernement a pour projet de prélever 340 millions d’euros par an sur les organismes HLM.

Cette sape budgétaire, découlant directement de la politique de rigueur mise en place par le gouvernement, se fait dans le cadre des économies budgétaires à dégager dans le secteur de l'habitat : "les bailleurs sociaux, quant à eux, vont devoir mobiliser 340 millions d'euros supplémentaires au profit de la construction de logements sociaux" affirmait François Baroin mardi 6 juillet. Une façon contournée de signifier que l'Etat va réduire son aide au logement social à hauteur de 340 millions d'euros. Le seul hic, c’est que 340 millions d’euros, c’est précisément le montant des fonds propres que les organismes consacrent aujourd’hui à la construction de 20 000 logements, ce qui réduirait du coup d’autant la production…

Il s’agit donc bien d’une mise à mal sévère de la solidarité nationale dont les premiers touchés seront, comme toujours, les plus modestes. Car il ne faut pas se leurrer et bien comprendre l’enjeu : les loyers représentant les seules recettes des organismes HLM, ce sont les habitants qui seront les premiers perdants puisque le financement des aides aux logements qui leur sont destinées leur incombera désormais via les loyers qu’ils acquitteront !

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle ponction fort inopportune revient à confirmer le désengagement progressif et bientôt total de l’Etat à l’égard de la construction et de la réhabilitation du logement social en France.

Le site de l'Union Sociale pour l'Habitat

06 juillet 2010

Les voies sur berge vont être rendues aux Parisiennes et aux Parisiens!


Engagement inscrit dans notre projet lors de la campagne pour les élections municipales de 2008, la nécessité d’une reconquête progressive des voies sur berges de la Seine est également une conviction profonde de Bertrand Delanoë depuis plusieurs années.

En effet, sur les 26km de bords du fleuve parisien, 7km restent aujourd’hui le domaine exclusif de l’automobile et correspondent à la partie centrale réservée aux voies sur berges. De plus, 1/3 des flux qui passent sur la voie sur berges Georges Pompidou sont des véhicules en pur transit. L’objectif de cet aménagement vise donc à transformer cet espace pour y recréer les conditions d’une qualité de vie, l’embellir, réinventer ses usages, afin de permettre à chacun, parisien, francilien, touriste, de se réapproprier ce site unique.

A noter que ce projet constituera l’initiative parisienne portée dans le cadre de l’appel à initiatives que Paris Métropole a lancé le 31 mai. Des échanges et des travaux seront ainsi menés avec les membres de Paris Métropole afin notamment de confronter l’initiative parisienne avec celles menées par les collectivités qui entreprennent de renouer le lien entre la Ville et les voies d’eau.

Intervention du Maire de Paris

Flash Infos Compte-Rendu de Mandat - Conseil de Paris des 5, 6 et 7 juillet - Accessibilité des bus


Monsieur le Maire,

Mes cher-e-s Collègues,

6 ans avant la loi de 2005 portant sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap, la Ville de Paris et la région Ile de France, à travers le STIF ont investi 12 millions d’euros afin d’assurer la mise en accessibilité de points d’arrêts sur les lignes de bus parisiennes. Cet enjeu est des plus importants afin de permettre aux personnes en situation de handicap de pouvoir rompre un isolement social possible, se rendre sur leur lieu de travail ou sur leur lieu de soin ou pour comme tout le monde profiter de la culture et des loisirs de notre région et capitale.

Sur son territoire la ville de Paris s’est chargée de l’aménagement des points d’arrêts quand la RATP s’occupaient de remplacer progressivement son matériel roulant. C’est ainsi aujourd’hui, grâce à cet effort conjugué, 1415 bus qui sont à 70% équipés de rampes, d’un plancher bas, de palettes rétractables et d’un système d’abaissement du bus côté trottoir, autant de bus qui sont accueillis par des trottoirs rehaussés, des passages pour piétons en amont et en aval du point d’arrêt, des marquages de repères jaunes, quand ces arrêts n’ont pas purement été déplacés pour les rendre plus facilement accessibles.

Suite à l’adoption par notre Conseil en septembre dernier du programme 2009 de mise en accessibilité pour les 8 dernières lignes à traiter, Bertrand Delanoë, Jean-Paul Huchon et Pierre Mongin, PDG de la RATP, ont pu inaugurer et confirmer en janvier 2010 l’accessibilité des 59 lignes parisiennes intra muros.

Mais cette inauguration n’était en rien une finalité mais plutôt le lancement d’un nouveau chantier afin de renforcer et de garantir la place des personnes en situation de handicap dans notre capitale et dans notre région. En effet, les acteurs en présence se sont dès lors fixés comme objectif la mise en accessibilité d’ici 2015 de l’intégralité des lignes de bus franciliennes, à savoir 350. Audacieux, ce nouveau défi nécessite pour la RATP, la région Ile de France, la Ville de Paris et le STIF de maintenir un fort niveau de travaux, à hauteur de 40 à 50 lignes traitées par an.

Paris participant à hauteur de 30% du budget du STIF est donc partie prenante de cette ambition et c’est la raison pour laquelle nous est proposé aujourd’hui le programme 2010 de mise en accessibilité de 19 lignes du réseau de jour ayant une origine parisienne et une destination francilienne.

Les lignes choisies l’ont été en partenariat avec la RATP en fonction des programmes de travaux habituels prévus dans les banlieues desservies. Soulignons également que ces travaux permettront de renforcer l’accessibilité de bus et de point d’arrêts remplissant des normes aujourd’hui obsolètes.

400 points d’arrêts feront ainsi l’objet de travaux d’accessibilité dont la Ville de Paris assurera la maîtrise d’œuvre et l’entretien par la suite.

Je tiens à signaler également que ces travaux ont mis à jour la nécessité de travailler également sur l’accessibilité des personnes malvoyantes, malentendantes et en situation de handicap psychique. C’est ainsi qu’un certain nombre d’initiative en partenariat avec l’Institut de la Vision entre autres ont permis de mettre en place des pictogrammes pour faciliter les orientations et à certains arrêts des informations sonores. Ces efforts devront à l’avenir être renforcé pour garantir véritablement une accessibilité à tous les types de handicap.

Cette délibération, Monsieur le Maire, mes cher-e-s collègues, montre deux choses, la solidarité régionale dans nos engagements pour que l’Ile de France bénéficie d’un aménagement cohérent et notre volonté, notre ambition de faire toute leur place aux personnes en situation de handicap dans notre cité, notre capitale et notre région.

« Les trucs avec « phobie » derrière, c’est pas bon »



Cette phrase de Mourad, 16 ans, est tirée de l’exposition « Regards croisés contre les discriminations » qui est visible actuellement en mairie du 3ème. Il s'agit de l'exposition des lauréats du concours organisé par le Conseil Académique de la Vie Lycéenne sur le thème de la lutte contre les discriminations. L’objectif : favoriser une vision positive du « vivre ensemble » et de la tolérance. Ce concours a en effet servi de levier pour inciter les lycéens à réfléchir, à illustrer et à s’engager pour combattre toute forme de discrimination et à lutter contre les stéréotypes. Pour cette première édition du concours, 14 établissements se sont inscrits, 160 lycéens se sont impliqués, 58 affiches, 8 vidéos et 3 photos ou roman photos ont été réalisés, illustrant la lutte contre les représentations négative de l’autre. Les affiches lauréates sont donc exposées au péristyle de la mairie du 3ème, accompagnées entre autres de paroles de jeunes sur l'homophobie et d'une exposition réalisée par le conseil de la jeunesse du 3e sur le handicap.

Flash Infos - Compte Rendu de Mandat - Conseil de Paris des 5, 6 et 7 juillet - Situation des Auxiliaires de Vie Scolaire pour la rentrée 2010

Pour info, l'UMP s'est abstenue sur ce voeu...


Vœu présenté par Gauthier Caron-Thibault
et les élus du Groupe Socialiste et Apparentés
sur la situation des Auxiliaires de Vie Scolaire à l’approche de la rentrée 2010


Considérant qu’à l’occasion de la dernière rentrée scolaire, le gouvernement avait annoncé la création de 5 000 postes d’Assistants de Vie Scolaire afin d’accompagner au mieux les enfants en situation de handicap dans leur scolarité ;

Considérant que si cette annonce était de nature à rassurer la communauté éducative, la réalité dans les classes parisiennes a été bien différente puisque de nombreux enfants n’ont pas pu faire leur rentrée des classes dans de bonnes conditions faute d’affectation d’AVS ;

Considérant que certains élèves ont même du attendre jusqu’à la moitié de l’année scolaire avant de pouvoir bénéficier d’un accompagnement individualisé alors que la situation aurait pu être anticipée ;

Considérant que dès début septembre 2009, les élus parisiens ont alerté les autorités académiques de ces conditions de rentrée catastrophiques, sans obtenir de réponse ;

Considérant que tous les moyens doivent être mis en œuvre afin d’éviter que de tels dysfonctionnements ne se reproduisent à la prochaine rentrée. Un bilan précis des affectations apparaît notamment plus que nécessaire afin de mieux anticiper les recrutements. C’est d’ailleurs à ce titre que la Maison Départementale des Personnes Handicapées a revu son calendrier des commissions afin de communiquer les attestations au rectorat au plus tôt.

Considérant plus globalement que le désengagement politique et financier du gouvernement sur la question du handicap est massif. L’obligation qui a été faite à la Ville de Paris de soutenir une action en justice pour obtenir la quote-part de l’Etat dans le cadre du financement de la Maison Départementale des Personnes Handicapées en est un récent exemple.

Considérant que les associations avec qui le gouvernement avait signé une convention de reprise des postes d’AVS viennent de la dénoncer au motif que les fonds prévus n’ont jamais été alimentés,

Considérant la volonté de la municipalité parisienne de faire respecter l’accès de tous les enfants à l’école dans les meilleures conditions possibles, et ce malgré les dispositifs gouvernementaux de moins en moins financés ;


Sur proposition de Gauthier Caron-Thibault, et des élus du Groupe Socialiste et Apparentés, le Conseil de Paris émet le vœu que le Maire de Paris interpelle le Ministre de l’Education nationale afin que les AVS soient pourvus en nombre suffisant dans les classes parisiennes lors de la prochaine rentrée scolaire afin d’assurer une scolarité dans de bonnes conditions aux élèves en situation de handicap.

Flash Infos Compte Rendu de Mandat - Conseil de Paris 5, 6 et 7 juillet - Lutte contre l'insalubrité

05 juillet 2010

Flash Infos - Compte Rendu de Mandat - Conseil de Paris des 5, 6 et 7 juillet - Lutte contre l'insalubrité


Monsieur le Maire,
Mes cher-e-s Collègues,

Depuis le début de la 1ère mandature, la lutte contre l’insalubrité et l’habitat indigne constitue une des priorités de la Ville de Paris. En effet, dans cette perspective, dès 2001, nous avons engagé le traitement de 1030 immeubles parisiens, 136 seulement l’ayant été lors de la mandature 1995-2001.

De plus, un programme d’intérêt général « Eradication de l’Habitat Insalubre », a été mis en place en 2003 qui a défini les différents axes de la politique d’intervention de la Ville de Paris sur ce sujet qui mêle soutien aux opérations de réhabilitation privée d’immeubles insalubres, mise en oeuvre de moyens coercitifs (polices de l’insalubrité et du péril) en direction des (co)propriétaires inertes, voire appropriation publique, éventuellement par voie d’expropriation, des immeubles les plus dégradés..

C’est ainsi plus de 200 M d’€ que La Ville de Paris a engagé durant la précédente mandature pour qu’aujourd’hui, plus de 80% de ces immeubles soient sortis de l’insalubrité ou engagés dans un processus de sortie, tout en relogeant 19000 personnes menacées par les conditions de leur immeuble.

Cette opération s’est avérée particulièrement complexe, à cause d’une réglementation très lourde dans laquelle les pouvoirs des communes sont malheureusement limités. A cet égard, il est regrettable que l’actuelle majorité parlementaire n’ait pas posé – voire ait parfois rejeté – les évolutions législatives qui auraient permis aux mairies d’agir avec plus d’efficacité.

En effet, il faut encore souvent un laps de temps trop important aux assemblées de copropriétaires pour voter des travaux lourds et onéreux, même si les opérateurs missionnés par la Ville de Paris leur apportent l’appui technique nécessaire et si ces travaux sont subventionnés jusqu’à 70 %. Lorsque les copropriétaires s’avèrent défaillants, l’appropriation publique s’impose alors, mais avec, là encore, des délais d’expropriation très longs et la nécessité, bien entendu, de reloger l’ensemble des occupants.

L’objectif de la municipalité est donc de pouvoir achever le traitement de l’habitat insalubre d’ici fin 2010. A cet effet, le budget 2009 avait prévu un total de 10,6 M€, qui a été complété d’un même montant en 2010. La quasi totalité des 1.030 immeubles insalubres identifiés en 2002 aura été ainsi réhabilitéé ou démolis puis reconstruits soit avec un maintien sous statut privé, soit après appropriation publique

Pour autant, les situations et les risques de dégradation de l’habitat, voire d’insalubrité évoluent. En effet, on ne peut se contenter de ces efforts car l’habitat indigne n’a pas définitivement disparu à Paris et cela doit rester un combat permanent. Cela suppose donc de maintenir des outils et moyens d’intervention sur le parc privé en voie de dégradation. Ainsi, pour éviter que de nouveaux immeubles basculent dans l’insalubrité et d’engager des interventions en amont, la Municipalité a mis en place, dès 2009, un Observatoire de la prévention de la dégradation du bâti : un dispositif de veille dont l’objectif est de repérer de manière précoce les situations à risques pour, le cas échéant, engager l’action publique à temps.

C’est dans cette perspective qu’en décembre dernier, le conseil de Paris a approuvé la création, conjointement avec la Communauté d’Agglomération de Plaine Commune d’une société publique locale d’aménagement à vocation métropolitaine, la SOREQA dont l’objet est de mener des opérations liées au traitement de l’habitat insalubre ou dégradé et de requalification de quartiers anciens sur le territoire des collectivités et groupements de collectivités participant à son capital. La SOREQA assurera en outre la préparation et la coordination des relogements des occupants des immeubles acquis dans le cadre de sa mission en lien étroit avec l’ensemble des réservataires des bailleurs sociaux. La création de cet outil est indispensable pour poursuivre la lutte contre l’insalubrité dans la capitale.

Aujourd’hui, dans le cadre de cette nouvelle délibération, et donc à travers le lancement d'une nouvelle concession d'aménagement avec la SOREQA qui succède ainsi à la SIEMP, la Ville illustre sa détermination à poursuivre ce combat permanent.

En outre, l’opération a également pour objectifs de contribuer à mettre en oeuvre la politique locale de l’habitat en destinant les parcelles et biens immobiliers concernés à des programmes de logements locatifs sociaux (environ 460 logements); à mettre en valeur et à sauvegarder le patrimoine bâti parisien, et à maintenir ; à étendre la diversité des activités commerciales et économiques de proximité ou culturelles, et à réaliser des équipements collectifs, par leur implantation dans les programmes à réaliser après traitement de l’insalubrité. Le coût de l’opération représente un montant total de dépenses évalué à 45 millions d’euros…

Pour conclure, l’élu du centre de Paris que je suis est fier que cette délibération soit présentée ce jour à notre assemblée. Quelques mois après la fin de l’OPAH Arts et Métiers et un an et demi après le début de l’OPAH Sentier, les rapports que nous font remonter les services sociaux de nos arrondissements, les relations que nous avons avec le Service Technique de l’Habitat concernant les immeubles et logements de nos arrondissements et les motivations des demandes de logement montrent bien d’une part la présence de logements sociaux de fait dans un état déplorabe que nous devons réhabiliter et d’autre part le caractère endogène et évolutif de l’insalubrité dans un bâti ancien, typique de nos arrondissements, trop souvent loué à des personnes très modestes. Un observatoire de l’insalubrité à l’image de la réalisation de Daniel Vaillant dans le 18e pourrait à cet effet permettre de lutter en amont contre la dégradation des immeubles tout comme une vigilance accrue sur les transactions immobilières dans cet endroit qui bien souvent se résument à des ventes sans réalisation de travaux.

Monsieur le Maire, mes cher-e-s collègues, cette délibération montre bien la volonté de la Ville de Paris de tenir les deux bouts de la chaîne du logement et de l’habitat : à la fois offrir aux parisiennes et aux parisiens un logement digne à loyer accessible pour continuer à faire vivre la capitale comme ils le font et garantir à chacun un habitat digne, facteur d’épanouissement pour tous et toutes, et en particulier pour les enfants des familles nombreuses qui souvent sont les foyers que nous rencontrons le plus dans ces immeubles. C’est donc avec fierté que nous pouvons voter cette délibération qui nous fixe un défi aussi ambitieux que ceux que nous avons relevés jusqu’à aujourd’hui.